un "invité" chez Aria Blackwelder

Depuis que Zéphyr avait cessé toutes activités criminelles, il n’avait plus eu l’occasion de mettre ses capacités en pratique. Aussi, quand il du se rendre sur l’île de la GEMR en dissimulant l’ensemble du matériel illégal qu’il transportait puis en détournant un hélicoptère, il se retrouva totalement exténué. Malgré ses entrainements quotidiens, il n’avait plus l’habitude du terrain et supportait un peu moins bien le stress.

« Quelque chose me dit que ce poste à la GEMR sera bien plus stressant que n’importe quel contrat … »

Cependant, même en perdant une partie de son efficacité, Zéphyr était loin d’être inefficace, et il parvint à atterrir dans le hangar de débarquement. Mais il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il en était à présent certain, il oubliait quelque chose. Pensif, il descendit de son moyen de transport et contempla la façade le l’établissement où il avait passé la moitié de sa vie. Mais justement …

« Et merde, je savais bien que ca clochait quelque part ! J’avais complètement oublié que l’école avait été déplacée. Même si j’ai suivit une route différente de celle de l’époque, je n’y ai pas fait attention, mais il semblerait que les bâtiments soient agencé différemment … »

Ne sachant pas où aller, il fit un rapide tour d’horizon à la recherche d’une quelconque indication, ce qu’il ne trouva pas. Il s’engagea alors dans un des couloirs qui partaient du hangar, tournant plus ou moins aléatoirement à cause de l’absence total d’indication. Apres dix bonne minute sans croiser âme qui vive, il entendu un léger bruit provenant d’une des pièces sur sa droite. Comme la porte ne portait elle non plus pas la moindre indication, Zéphyr fut contraint de supposer que quelqu’un a l’intérieur pourrait l’orienter.

« Désolé pour le dérangement »

En effet, la pièce où il avait atterrit n’était pas vide : Une jeune fille s’y trouvait déjà. Cependant, il se trouvait à la GEMR, et même une élève pouvait se révéler dangereuse. Pour parer a toutes éventualités, Zéphyr saison l’arme qu’il avait sous l’aisselle et mis la jeune fille en joue. Si cette dernière connaissait un peu les armes, elle aurait rapidement reconnu un desert eagle .44 Magnum, le genre d’arme qu’il ne vaut mieux pas ignorer.

Recrue Nombre de messages : 27 Age : 114 Date d'inscription : 06/01/2009

Sans joie, mais sans non plus rouspéter - ça ne servirait pas à grand chose de toute façon - Aria avait suivit l'homme dans les couloirs, tentant de mémoriser son chemin afin de pouvoir retourner d'où elle venait au cas où. À toute fin pratique, il lui serait beaucoup plus utile de mémoriser les plans de l'établissement que regarder le dos de l'étranger.
Toutefois, intérieurement, elle ruminait ses pensées en silence. Elle détestait son petit air supérieur et sa façon haïsable d'éviter de répondre à toutes ses questions, en plus du fait qu'il se moquait ouvertement d'elle. Peu importait ce qu'elle avait fait pour se retrouver dans cet endroit, elle ne devait pas être du commun de la population pour s'y trouver. Un peu de considérable ne l'aurait pas tuer.

Arrivée à sa chambre, l'adolescente eut la joie d'être laisser à elle-même, mais celle-ci fut de courte durée, car son regard se posa sur le décor de sa nouvelle chambre. Les tons, le style, l'absence de technologie ne servant qu'à son propre divertissement... Tout était à l'exact opposé de ce qu'elle aimait et voulait. Ça lui donnait presque envi de pleurer. Cependant, Aria préféra transformer ce sentiment en colère et en recentiment. C'était une impression beaucoup plus forte et utile que de focaliser sur l'abattement.

Elle jugea la pièce d'un oeil critique, les sourcils froncés alors qu'elle bouillait intérieurement. Qu'avait-elle fait pour se retrouver dans un tel pétrin? Soudain, alors que la jeune fille s'en retournait pour tenter un exploration en solitaire de la bâtise, elle se retrouva face à un homme, inconnu de surcroît, qui la tenait en joue. Décidément, ce n'était pas sa journée....

- On me kidnappe pour m'emmener ici, et par la suite, on me menace de mort avec une arme à feu? J'aimerais comprendre la logique... dit-elle, ses traits se figeant dans une expression de profond agacement. C'est vraiment utile de pointer une arme à feu sur une adolescente?

Malgré ses belles paroles, Aria était consciente de n'être qu'une gamine de 15 pour les adultes beaucoup plus grands et forts qu'elle. C'est pourquoi, à la vue de l'arme, elle avait instinctivement reculé d'un pas, comme si cela aurait pu la protéger.

- Et vous qui en premier?

« On me kidnappe pour m'emmener ici, et par la suite, on me menace de mort avec une arme à feu? J'aimerais comprendre la logique... C'est vraiment utile de pointer une arme à feu sur une adolescente? Et vous qui en premier? »

A ce qu’il semblait, la jeune fille n’avait aucune idée de ce qui se passait. Elle était probablement nouvelle dans l’établissement et personne n’avait encore eut le temps de lui expliquer la particularité des lieux. Pourtant, si rien n’avait changé depuis qu’il avait été enseignant, certains élèves étaient passés maître dans l’art de manipuler les gens. Si cette fille faisait parti de ce groupe, alors elle était parfaitement capable de feindre la surprise et l’incompréhension.
Dans le doute, Zéphyr analysa du regard le moindre pli de vêtement à la recherche d’un quelconque objet potentiellement dangereux. Ne trouvant rien, il rangea son arme dans son holster et retira son chapeau dans un bref salut.

« Veuillez m’excuser, mademoiselle, de vous avoir fait peur. Mon intention était uniquement de ne prendre aucun risque pour moi-même. Votre réaction me laisse penser que vous venez d’arriver ici, or c’est également mon cas. Peut être êtes vous cependant déjà assez familière des lieux pour pouvoir m’indiquer les locaux de la direction ? »

En dix ans d’absence, Zéphyr n’avait pas eut l’occasion de beaucoup se renseigner sur les évolutions qu’avait connus l’école. Peut être les protocoles d’admission des nouveaux élèves avaient-ils changé. Peut être la sélection des candidats n’était plus la même. Déjà, il venait de s’introduire sans permission dans une chambre normalement réservé à la jeune fille, c’était en soit un manquement au règlement de l’époque. Si, dans son discours, il lui révélait des informations sensées resté confidentiel jusqu'à nouvel ordre, il aurait probablement des ennuis.
C’est à ce moment que le bibliothécaire remarqua le petit appareil noir logé dans la main de son interlocutrice. S’agissait-il d’une des ses boites noires qu’il avait été contrait d’abandonné en quittant l’établissement ? Ce petit bijou de technologie avait surement du encore évoluer depuis son départ, et il lui tardait d’en découvrir les fonctionnalités. Etant paramétré pour ne servir qu’a un unique individu, l’objet ne lui serait probablement d’aucune utilité et il lui faudrait récupérer le sien a la direction le plus rapidement possible, mais la tentation était très forte d’emprunter celui de la jeune fille.

« Si vous me le permettez, mademoiselle, j’aimerais jeter un bref coup d’œil à la boite noire que vous avez entre les mains. N’ayez crainte, je vous la rendrais immédiatement après. »

Recrue Nombre de messages : 27 Age : 114 Date d'inscription : 06/01/2009

La journée avait mal commencé, et il lui semblait qu'elle ne se terminerait pas mieux. L'étranger numéro 1, celui qui s'était tout simplement foutu d'elle, était finalement parti, et voilà qu'un étranger numéro 2 venait la menacer avec un arme à feu! Décidément, rien n'allait bien.
Toutefois, l'adolescente était également bien déterminée à ne pas se laisser emporter par les évènements. C'était la principale raison pourquoi elle ne s'était pas emporter devant l'étranger numéro 2.

Aria fut tout de même soulagée de voir le pistolet s'abaisser. La possibilité de finir en passoire ne l'enchantait pas. Un point de sympathie envers l'étranger numéro 2! Néanmoins, elle continua de se méfier.

- Si, je viens d'arriver ici. dit-elle en relevant le menton, le dévisageant légèrement. Et non, je ne sais pas comment me rendre à la direction, quoique j'aimerais bien.

La question était maintenant : qui était ce type? Il ne semblait pas en savoir plus sur l'endroit qu'elle-même. Devait-elle en conclure qu'il ne faisait pas partie des resources humaines affilés à cette organisation "GEMR"? Savoir ce que signifiait cela lui serait également utile...
Chose sûre, il n'était pas un étudiant. Peu lui importerait le temps qu'elle le dévisagerait, Aria restait persuadée que son âge devait osciller entre 30 et 35 ans. Elle-même âgé de 15 ans, il ne devait sûrement pas y avoir une différence d'âge aussi importante entre les personnes qu'ils kidnappaient. Ou peut-être que oui?

Puis, il lui demanda s'il pouvait emprunter sa boîte noire, cette étrange machine ressemblant à un blackberrie qu'on lui avait remit à son réveil. Grand bien lui fasse! L'adolescente était persuadée de ne pas avoir besoin de ce truc, et ne souhaitait tout simplement pas l'utiliser. Une question de fierté mal placée.

- Gardez même ce truc si ça vous chante! J'n'en veux pas. De toute façon, ça ne va pas sur Internet il paraît. C'est utile en ce qui me concerne.

Ses paroles s'étaient faites lasses et, après un hausement d'épaule signifiant qu'elle s'en contrefoutait, lui laissant sans plus de cérémonie l'appareil. S'il tombait par terre et se cassait, tant pis. De toute façon, il resterait dans un coin de sa chambre, peut importait ce qui arrivait par la suite.

« Si, je viens d'arriver ici. Et non, je ne sais pas comment me rendre à la direction, quoique j'aimerais bien. »

C’était raté. Elle n’avait aucune idée de l’emplacement des bureaux administratifs et semblait presque énervé contre la direction. Même si ce n’était pas sa spécialité à l’époque, Zéphyr avait tout de même enseigné à la GEMR et savait donc reconnaitre les premiers symptômes de stress. Il était de plus en plus évident que la jeune fille venait juste d’arrivé et qu’elle n’avait encore reçu aucune information. Pourtant, la boite noire qu’elle tenait pouvait se révéler être une véritable mine d’information.

« Gardez même ce truc si ça vous chante! J'n'en veux pas. De toute façon, ça ne va pas sur Internet il paraît. C'est utile en ce qui me concerne. »

Etrange. De son temps, on expliquait aux élèves l’importance de ce bijou de technologie au moment où on le confiait aux élèves, et aucun n’aurait jamais souhaité s’en débarrasser. Il faudrait qu’il en discute avec la directrice quand il la verrait. D’ailleurs, il avait hâte de la voir. La proposition qu’il avait reçue ne spécifiait pas vraiment l’identité de l’expéditeur, par souci de confidentialité, et il était tout à fait possible qu’il connaisse déjà ce dernier.
Profitant de la proposition de l’élève, Zéphyr s’empara de la boite noire et y jeta un œil. Comme il s’y attendait, elle avait beaucoup changé en dix ans. En revanche, il du se retenir d’afficher un sourire en découvrant qu’aucun protocole de sécurité n’avait encore été mis en place. On avait très certainement confié l’appareil à la jeune fille en lui recommandant de configurer les sécurités, mais cette dernière ne l’avait pas encore fait. C’était tout simplement parfait.
Grace à l’absence de protections, il put en un rien de temps accéder à un plan détaillé de toutes les parties de l’école autorisé aux élèves, ce qui incluait bien sur une partie de l’aile administrative. Apres avoir Mémorisé le plan pour ne plus avoir à s’en resservir, Zéphyr S’intéressa rapidement au reste des informations disponible mais abandonna rapidement : il aurait très bientôt sa propre boite noire, sans les restrictions caractéristique des élèves !

« Merci de votre aide précieuse mademoiselle. Voila votre boite noire, je vous la rends. Vous devriez configurez son système de sécurité au plus vite avant que quelqu’un de mal intentionné ne s’en empare. Je vais à présent vous laisser, je dois me rendre rapidement dans le bureau de la directrice pour discuter des modalités de mon travail ici. Nous devrions bientôt nous revoir, mademoiselle. Mais j’y pense, pourriez vous me donner votre nom ? Autant que je commence tout de suite à mémoriser les noms des élèves. »

Recrue Nombre de messages : 27 Age : 114 Date d'inscription : 06/01/2009

La curiosité l'emportant sur toute autre chose, lorsqu'Aria s'était détournée de l'étranger numéro 2, elle s'était vite ravisée pour voir à quoi pouvait servir ce blackberrie. (Surnom officiel qu'elle avait décidé d'adopter) Étonnament, l'homme en face d'elle savait fort bien. Pour tout dire, l'adolescente fut certaine de pouvoir faire la même chose si elle en avait envi. Toutefois, elle ne comptait pas le faire. Ça revenait presque à dire qu'elle acceptait sa condition, ce dont il était hors de question!

- Comme dit auparavant, je ne comptes pas l'utiliser. Vous pourriez en faire ce que vous voulez, je m'en fous. Il prendra la poussière dans un tirroir, point barre. déclara-t-elle avec un ton hautain. Je n'ai pas besoin de ce truc inutile pour vivre. Je ferai à ma manière.

L'idée que l'homme s'en aille alluma une ampoule dans sa tête. Même s'il s'était égaré, ce type semblait tout de même connaître le fonctionnement de l'établissement, du moins, une bonne base, car il avait immédiatement reconnu ce qu'ils appellaient un "boîte noire" et savait pertinemment ce qu'il pourrait y trouver. Donc, dans un passé plus ou moins lointain, il en avait possédé un.

Je m'appelle Blackwelder. C'est ce qu'elle aurait pu dire. Quatre mots simple. Un phrase se prononçant presque naturellement. Toutefois, l'adolescente resta silencieuse, le visage grave. Alors que ses traits révélait un cerveau fonctionnant à cent milles à l'heure, elle ouvrit la bouche comme pour parler, mais resta quelques secondes sans bouger.

- J'aimerais venir avec vous. finit-elle par demander, plus que sérieuse. J'aurais quelques mots à glisser à cette fameuse administration. Mais avant... J'aimerais vous posez des questions. Vous avez l'air moins buter que l'étranger numéro un.

La jeune Blackwelder s'était déridée au fil de sa pensée. Maintenant, elle ressemblait plus à une fille incertaine de son avenir.

« J'aimerais venir avec vous. J'aurais quelques mots à glisser à cette fameuse administration. Mais avant... J'aimerais vous posez des questions. Vous avez l'air moins buter que l'étranger numéro un. »

Tôt ou tard, la jeune fille serait rentré en contacte avec l’administration, alors a quoi bon l’en empêcher ? Mieux valait l’y conduire rapidement et ainsi éviter tout débordement agressif. Ce qui était sur, c’était qu’elle avait pris d’elle-même l’initiative de demander à aller voir la directrice sans attendre qu’on l’y mène conformément au protocole. Pour un élève de la GEMR, l’esprit d’initiative est une qualité clé qui permet de faire parti des grand, et non pas de rester de simples malfrats.
Les questions, en revanche, étaient plus problématiques. Zéphyr ne connaissait pas encore les idées de la nouvelle directrice sur ce point et peut être cette dernière avait elle prévu de placer le secret au cœur de son enseignement. Ca n’aurait pas été la première fois qu’un directeur de la GEMR préférait tout cacher à ses élève dans le but de les voire rechercher la vérité à tout prix.

*Au diable le secret. Dans le pire des cas, j’aurais appris quelques détails à un élève avant d’avoir pris mes fonctions. Je ne risque donc rien puisque je ne travail pas encore officiellement ici. En ce qui la concerne, elle partira avec une longueur d’avance, mais ca sera à elle de savoir en profiter pour rester au sommet.*

Durant cette petite réflexion intérieure, Zéphyr était resté quelques instants la main sur la poigné de la porte ouverte, prêt à partir. Au vu des conclusions auxquels il avait abouti, il referma la porte sans faire le moindre bruit et se permis de prendre une des chaises présentes dans la pièce pour s’y assoir.

« Vous voudriez donc, mademoiselle, que je vous fournisse quelques informations ? Je suis prêt à vous les donner, mais vous apprendrez bien vite que rien n’est donné aussi facilement. J’attends donc de vous que vous me convainquiez avant de vous dire ce que vous voulez. Bien sur, vos arguments peuvent être de toute sorte : explication logique, paiement, don en nature, … Je ne vous dis pas que tous ces moyens ont la même valeur à mes yeux, mais ils sont tous potentiellement recevable. »

Son explication formulée, Zéphyr plaça le regard de son unique œil visible droit dans celui de son interlocutrice. Beaucoup de gens était mis mal à l’aise par son regard doré et pénétrant et il désirait savoir ce qu’il en était de la jeune fille. Il scruta le fond de ses pupilles, à la recherche de la moindre émotion.

« Je vous laisse la parole, mademoiselle. C’est à vous de me convaincre a présent ! »

Recrue Nombre de messages : 27 Age : 114 Date d'inscription : 06/01/2009

Pendant une petite minute, Aria avait osé pensé que ce type pourrait être honnête. Visiblement, c'était tous une bande d'escro dans cet endroit. La poisse. Toutefois, sauf afficher une mine légèrment irrité, l'adolescente resta de marbre. Même si c'était énervant, elle en avait vu d'autre. Pour tout dire, et c'est plutôt triste à constater, trop de personne réagissait ainsi. À quoi bon cet apas du gain?

- J'ai presque pensé du bien de vous... C'est évident que vous connaissez cet endroit pour y être venu dans le passé ou je ne sais pas quand. Sinon, je ne sauriez pas vous servir du blackberrie. Ce serait pas votre devoir de m'informer sur l'endroit? À moins que je n'aille tord. Mais ça, ce serait à vous de me l'expliquer. Mais, encore un mais, vous ne voulez rien me dire.

À l'instar de Zéphir, elle alla s'assoir, mais sur un lit. Son regard dériva dans la pièce pendant quelques secondes.

- Bah... Je fais le tour et je n'ai rien à proposer en échange. Le fait de mettre fait kidnappé et dépouiller de tout ce que je possédais ne m'aide pas d'ailleurs. Actuellement, la seule chose en ma possession est la machine que vous appellez Boîte Noire. Si vous la voulez, ne vous géner pas.

Pour tout dire, elle n'avait pas envi d'essayer de le convaincre. Qu'il fasse ce qu'il veule. Après tout, elle finirait bien par apprendre ce qu'elle voulait apprendre tôt ou tard. Elle avait souhaité en apprendre un maximum dès le début, mais il semblait qu'elle devrait faire avec.

- Je me contenterai de rencontrer l'administration dans ce cas. Que ce soit vous ou eux qui m'informe, ça ne fait de différence.

« Vous ne semblez pas avoir compris ma demande mademoiselle. Je suis pourtant certain d’avoir précisé que des arguments pouvaient potentiellement être aussi valides que des dons. Il vous suffisait donc de me prouver qu’il y avait quelque chose de positif dans le fait que je vous fournisse des informations. Je suppose, au vu de votre attachement au monde physique, que vous serez affecté à la section des ressources matérielles. »

Quel dommage ! Il semblait à présent à Zéphyr que cette fille était moins intéressante qu’il ne lui avait semblé au premier abord. Il était sur que le paiement était un des moyen les plus efficace de lui soutirer des informations, mais en l’absence de moyen financier, il fallait savoir faire avec son intellect et prouver a son interlocuteur qu’il est dans son intérêt de parler.
Levant les yeux au plafond, le futur bibliothécaire prit une profonde inspiration. Il faudrait vraiment penser à choisir des élèves avec plus d’initiative. Mais peut être serait elle plus productive avec un peu plus de pression ?

« Bon, je vais vous laisser une dernière chance de me convaincre que vous méritez d’être informés. Cependant, maintenant que vous m’avez demandé de vous en apprendre plus sur ce lieu, vous ne pouvez plus reculer. Si vous êtes incapable de me convaincre, alors je pense que vous ne méritez pas vraiment votre place ici. Pour que les choses soient bien claires pour vous, je vais vous délivrer une information basique. »

D’un geste rapide et précis, Zéphyr plongea la main sous la veste de son complet blanc et en ressortit une fine lame ouvragée. Elle avait été spécialement conçue pour lui. Etant composé exclusivement à base de carbone, elle était totalement indétectable pour n’importe quel détecteur, mais restait aussi tranchante que les poignards de jadis. L’arme dévoila, l’homme se mis à le faire tourner entre ses doigts experts.

« Vous voyez, mademoiselle, il n’y a pas si longtemps que ca, j’étais l’un des tueurs professionnels les plus efficace du marché. Aussi, vous comprendrez que si l’envi me prenait d’enfoncer cet objet dans votre corps, je n’aurais aucun mal à y parvenir. Voici donc ma proposition : soit vous arriver a me convaincre de vous livrer des informations et je m’engage à me racheter au plus vite pour le désagrément que je vous cause en ce moment, soit vous n’y parvenez pas et je pense qu’il serait dans ce cas préférable de ne pas penser aux conséquences fâcheuses que cela pourrait avoir pour vous. Et une dernière chose. Ne pensez surtout pas que je ne vous ferais rien à cause de l’administration de la GEMR. En effet, je suis persuadé qu’ils se rangeront à mon avis et considéreront que vous n’étiez pas digne d’être ici si j’en viens à vous nuire. »

C’était le moment de vérité, et Zéphyr ne voulait pas en rater la moindre seconde. Scrutant le regard de la jeune fille, il attendit patiemment qu’elle réagisse à sa dernière déclaration.

Recrue Nombre de messages : 27 Age : 114 Date d'inscription : 06/01/2009

Pour tout dire, même si cela n'avait pas été son but, Aria avait réussi à faire ressortir des informations, du moins, des théories, quant à la nature de l'endroit. Toutefois, la vue du couteau lui avait fermé le clapet. Elle avait failli se vanter d'avoir réussi sans même s'en rendre compte, mais l'adolescente de quinze n'était ni une combattante, ni une criminelle endurçie sans foi, ni peur. Somme toute, les menaces non volées et l'arme lui avait fait suffisamment peur pour que ses mains commencent à trembler légèrement.

Serrant les poings pour que ses mains cessent leur numéro, mais sans non plus vouloir se montrer forte devant Zéphir - il avait de toute façon déjà remarqué, elle en était sûre - Aria avala difficilement sa salive. Réfléchir, il lui fallait réfléchir à un moyen de se déprendre de ce bourbier. L'étranger numéro un n'était pas si mal en fin de compte.

Un sourire sans joie ni fanfaronnade se dessina sur ses lèvres alors qu'elle ouvrait la bouche pour répondre :

- J'ai déjà les réponses que je voulais. La GEMR... je ne sais pas ce que veut dire le nom. Peu importe le nombre de fois que j'essais, je ne trouve aucune suite logique pour y trouver une quelconque signification. Toutefois, cet endroit, vous en êtes la preuve, regroupe des criminels. La preuve : à mon réveil, l'on m'a demandé ma plus grande réussite criminelle. Quant à vous, vous venez de vous vanter d'être un tueur profesionnel. Et si j'en crois mon résonnement, je dois me trouver dans une sorte d'établissement d'enseignement, car le type de tout à l'heure m'a parlé de livre en lien avec mes cours. Je ne sais pas encore de quoi il s'agit, mais si je fais un lien avec ce que je sais déjà, deux choix s'offre à moi, l'un étant plus probable que l'autre.

Elle leva un doigt bien haut dans les airs, ses traits s'étant apaisés :

- Ma première hypothèse, et qui pourrait sembler le plus logique, est que je me trouve dans un centre de détention pour criminel. On aurait ici le pourquoi du comment on m'a demandé quel crime j'avais commi. On pourrait prendre ça pour une manière de vérifier les abilités des personnes détenues ici afin de prévoir la sécurité en conséquence. Après tout, on traîte un hackeur de façon différente à un tueur en série. Cependant, j'abandonne mon idée première de centre de détention, car vous êtes ici présent. Celon vos dires, quoique cela puisse être un mensonge, vous êtes vous même un criminel. Or, si vous êtes un tueur si doué, on ne vous laisserait pas en liberté de cette manière. On vous tiendrait sous haute surveillance afin que la situation présente n'arrive pas. Après tout, l'humanité est attaché à ses principes de valeurs morales et ne laisseraient pas des enfants en danger. Ce qui signifie au final que nous nous trouvons dans un espèce de bâtiment secret appartenant à un organisation, la GEMR, ayant pour but de regrouper des criminels dans un but obscur à ma lumière, mais ça ne devrait tarder.

Une perle de sueur glissa le long de sa tempe. Cependant, au fil de sa tirade, elle avait retrouvé peu à peu sa confiance et était maintenant confiante.

- Ce qui fait, et vous m'en voyez désolée, que sans vous en apercevoir, je vous ai fait cracher le morceau. Et que vous en redemandez. Sur ce, excusez-moi, je vais m'entretenir avec la direction pour discuter de la décoration horrible et des choix de couleurs qui laisse malheureusement à désirer.

Certes, Aria avait réellement l'intention de demander un changement dans l'apparence de sa chambre, mais la raison première de son départ était surtout afin de mettre le plus de distance entre elle et ce fou. Même si elle semblait confiante, ce type lui faisait toujours aussi peur. Une simple envie et il pourrait la tuer. Rester loin de lui serait meilleur pour sa santé.

- Vous devriez commencer par trouver votre propre chambre. dit-elle en posant la main sur la poignée de porte. Vous vous y plairez beaucoup plus.

« Ce qui fait, et vous m'en voyez désolée, que sans vous en apercevoir, je vous ai fait cracher le morceau. Et que vous en redemandez. Sur ce, excusez-moi, je vais m'entretenir avec la direction pour discuter de la décoration horrible et des choix de couleurs qui laisse malheureusement à désirer. Vous devriez commencer par trouver votre propre chambre. Vous vous y plairez beaucoup plus »

Intéressant, vraiment. Cette petite avait sa place à la GEMR. En tout cas, elle y avait sa place temps qu’elle n’agirait pas de la sorte face à quelqu’un qui lui voudrait réellement du mal. Il est en effet généralement déconseillé de critiquer quelqu’un qui a un pouvoir de vie et de mort sur vous.
Quand la jeune fille posa sa main sur la poignée de la porte, la lame que Zéphyr tenait en main l’instant d’avant se retrouva en un éclaire plantée un millimètre au dessus de sa main. Avec un tel objet empalé aussi près d’elle, il était peu probable qu’elle ne quitte la pièce immédiatement…

« Je vous félicite, mademoiselle, je suis convaincu ! Je suis donc à présent près à vous livrer les informations que vous vouliez. Il me semble cependant utile de préciser les quelques déductions que vous venez de faire ne m’ont en aucun cas été extorquées, bien au contraire. Je vous ai volontairement confié quelques détails vous permettant de réfléchir. L’arrogance que vous manifestez en affirmant que vous m’avez fait cracher le morceau est une excellente qualité pour un maître du crime, mais il ne faut pas en abuser. Vous avez également fait preuve d’un certain sang-froid en vous permettant de partir sans ma permission, c’est admirable de votre part. Bien sur, la dague que je viens de vous envoyer n’était pas destiné à vous punir mais a vous récompenser. Je vous l’offre, tachez d’en faire bon usage et éviter de vous la faire confisquer par un de vos futur professeur. »

Se levant pour s’approcher de la jeune fille, Zéphyr estima qu’il en avait peut être trop fait, mais les nouveaux élèves lui rappelaient tant de souvenir …

« Suivez moi à présent, je vais vous conduire à la direction. Vous êtes libre de me poser toutes les questions qui vous passeront par la tête durant le trajet. »

Recrue Nombre de messages : 27 Age : 114 Date d'inscription : 06/01/2009

Si Aria avait décidé de quitter la pièce, c'était en partie dû à un coup de frime et son désir de s'éloigner de cet homme, mais également parce qu'elle ne pensait pas qu'il prendrait l'initiative de l'attaquer. Après tout, on ne kidnappe pas des gens pour les emmener dans un école, ou peu importe comment ils appelleraient ça, et ensuite laisser d'autres personnes les tuer. C'est un gaspille flagrant du budget.

Toutefois, le couteau qui s'était planté à moins d'un millimètre de sa main lui avait dit que peut-être elle s'était trompé sur le compte du présumé meurtrier. Si ça se trouvait, lui ouvrir les trompir sur-le-champs sur ferait ni chaud, ni froid.
Le temps de cette pensée, l'adolescente avait viré au blanc.

Son regard, figé sur la dague, glissa lentement vers l'homme. La couleur commençait à revenir sur son jeune visage, mais ses traits étaient de marbre. Il avait beau la complimenter, Aria se dit qu'il lui manquait probablement une case. L'adolescente jeta un second coup d'oeil à la dague. Une récompense? Très peu pour elle. Un ordinateur avec une connexion à Internet ou une PS3 l'intéressait beaucoup plus. Néanmoins, elle se garda de faire ce genre de commentaire. Il trouvait bien le moyen de lui faire regretter sinon.

- Au moins, il n'est pas impulsif et énervé. Quoique je doutes sur le fait d'être impulsif... pensa-t-elle dans le secret de ses pensées. J'imagines que je pourrai le déterminé plus tard, puisque je suis coincée avec pour encore un moment...

Ça ne l'enchantait pas, mais maintenant qu'il ne semblait plus vouloir faire d'elle une victime potentielle, Aria se permit de relaxer, mais qu'un peu. Un petit quelque chose lui murmurait qu'elle ne devrait pas laisser sa garde baissée au cours des temps à venir...

- J'imagines que vous suivre sera moins long. dit-elle finalement en ouvrant la porte et en sortant dans le couloir, l'air loin d'être convaincue de ses propres paroles.

En effet, il lui semblait que le trajet serait très long...

- Ah. Puisque je peux poser des questions en espérant une réponse... Qu'est-ce vous faites ici?

« Ah. Puisque je peux poser des questions en espérant une réponse... Qu'est-ce vous faites ici? »

La jeune fille semblait sceptique. Peut être le cadeau de Zéphyr n’avait pas eu le résultat escompté. Il faudrait qu’il réfléchisse a une méthode plus adapté de récompensé les élèves.

« Et bien, mademoiselle, je suis ici car on m’a contacté pour que je vienne travailler ici. Comme vous l’avez deviné, il s’agit d’une école, et toutes les écoles ont besoin de personnel. Je ne suis en revanche pas l’un de vos futurs professeurs. Je l’aurais été si vous aviez été élève il y a une dizaine d’année, mais aujourd’hui je reviens en tant que simple bibliothécaire. Si vous avez besoin de la moindre information ou du moindre conseil, mon expérience devrait me permettre de vous aider. »

En effet, Zéphyr avait hâte de pouvoir aider de nouveau jeunes gens et jeunes filles à devenir des figures de la pègre internationale. Peut être d’ailleurs retrouverait-il dans l’établissement certain de ses anciens élève ? Il se demandait également ce que pouvait devenir son ancien collègue, le professeur Néro, l’une des personnalités les plus connu de la GEMR. A une époque, Zéphyr et Néro avait même tout deux été élève ensemble (a des niveaux différents), mais ce temps était depuis longtemps révolu.

« Avant de me poser votre prochaine question, vous pourriez peut être enfin me donner votre nom, mademoiselle ? Et j’aimerais également savoir quel succès criminel vous a permis de nous rejoindre ici. »

Admin Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 04/01/2009

Le garde s'avança prudemment vers la chambre #001 où Aria devait loger. Il avait repéré un intru dans le secteur et il voulait savoir de qui il sagissait. C'est alors qu'il vit Zéphyr et la demoiselle.

- Je vous demande pardon Monsieur, Mademoiselle Aria Blackwelder est attendue en salle de classe #1 pour son cours de piratage informatique de base. Nous avons essayé de contacter Miss Blackwelder à quelques reprises mais il semble que cette dernière n'ais pas configuré cet objet qui lui sera très utile.

Un homme vêtu d'un tailleur s'approcha.

- Zéphyr ! Je vous ai cherché partout mais où diable étiez-vous tout ce temps ? Voici votre boîte noire que vous devriez configurer immédiatement et votre puce contenant les données de votre ancienne boîte noire et vous donnant l'accès à l'internet. dit l'homme en lui tendant son blackberry.

Recrue Nombre de messages : 27 Age : 114 Date d'inscription : 06/01/2009

Alors Zéphir n'était qu'un simple bibliothécaire? Drôle de bibliothécaire ouais... Une minute auparavant, il était prêt à la tuer, et maintenant, il était aimable et serviable. Ne pas se fier à l'allure des gens. Même lorsqu'ils passaient pour des personnes normales, on ne pouvait jamais savoir qui se cachait derrière un masque de politesse et de calme. Décidément, elle ne devait pas baisser sa garde quant à l'hypocrisie que pourraient démontrer nombreux d'élèves et d'employers dans cet établissement.

Cependant, elle fut contente d'avoir pu trouver un semblant d'allié. Il avait l'air compétent et connaisseur quant à cet univers, tout son contraire en somme. Si elle avait besoin de conseils, son aide ne serait pas de refus.

- Blackwelder. répondit-elle d'un ton neutre lorsque Zéphir lui redemanda son nom. Mon prénom est Aria. Je crois être là parce que j'ai hacké le système informatique du gouvernement état-uniens... C'est probablement cela, car je n'ai jamais été à cheval dans le monde du crime. Je voulais simplement m'amuser un peu et voir jusqu'où j'étais capable d'aller.

Son regard s'était perdu dans le vague alors que l'adolescente prononçait ces mots. Ce n'était que pure vérité. Pendant longtemps, elle s'était attendue et préparée mentalement à voir arriver le FBI dans son salon. Finalement, c'était la GEMR qui l'avait trouvé. Quel manque de sécurité. Cependant, il ne servait à rien de continuer à penser au passé. Du moins, elle n'en tirerait rien pour le moment. Tant qu'elle ne pourrait savoir comme ils avaient pu la dénicher.

Ce fut le moment que choisi un autre étranger pour les intérompes, quoique cela ne la dérangea guère. Après tout, le bibliothécaire n'était pas non plus un ami. Une connaissance pouvant se révéler utile, tout au plus, mais jamais rien de plus proche. Elle n'avait que rarement prit le temps de se faire des amis. En avoir un touchant la trentaine, peut-être plus, et franchement bizarre ne l'intéressait pas. Si ça se trouvait, le temps qu'elle resterait prisonnière de cette société, Aria serait constamment seule. Ce qui n'était pas plus grave dans un sens. Elle avait toujours été seule, ça ne changerait rien à sa vie passé.

Elle devait se rendre en cours? Les paroles du nouveau venu attirèrenet son attention. Néanmoins, le fait que le nom dudit cours sur "Piratage informatique de base" la fit froncer légèrement les sourcils. Ils la prenaient pour qui? Veut, veut pas, elle avait tout même infiltrée et volée des informations aux gouvernements état-uniens. Deux fois! Elle n'était pas une débutante dans la matière. Qui plus est, si elle devait avoir des cours, qu'ils lui donnent un horaire sur papier et un babillard, c'était toujours plus intéressant que leur fichue machine qui n'allait pas sur Internet! (Elle l'avait encore sur le coeur.)

Ce qui la titilla encore plus, ce fut d'apprendre que l'étranger numéro deux pourrait y avoir accès! Elle aurait hurler à l'injustice.

- Je n'ai pas envi d'aller dans ce cours qui semble être fait pour les débutants. déclara-t-elle tout haut à la face de l'homme en tailleur, les mains sur les anches. Pas plus que j'ai envi d'avoir votre bidule qui ressemble à un Blackberrie. Il ne peut même pas aller sur Internet. Dans ce cas, il m'est inutile. J'en voudrais un comme lui.

Elle avait pointé du menton Zéphir.

Admin Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 04/01/2009

Voyant que la demoiselle faisait ses caprices, l'homme qui avait remis le blackberry à Zéphyr soupira.

- Je suis sincèrement navré Mademoiselle mais vous ne pourrez avoir l'internet que lorsque vous serez en sixième année. Si vous vous croyez prête pour les examens de la première année, vous pourriez passer au niveau suivant plus rapidement et donc vous rapprocher de la sixième année plus rapidement... Il ne suffit que de demander au professeur son accord pour voir si vous pouvez passer vos examens sans faire les cours mais je crains qu'il n'en soit quelque peu vexé. À vrai dire, il est extrêmement pointilleux lorsqu'il sagit d'ordinateurs... Si vous le souhaitez, je peux vous emmener à votre cours et nous pourrons en parler au professeur. Qu'en pensez-vous Miss Blackwelder ?

À vrai dire, ce que la demoiselle ignorait, c'est que le cours de base était en fait, un cours avancé. Cependant, vû qu'elle avait déjà passé le test d'entrée, qui était sa réussite criminelle, les exigeances de l'établissement étaient qu'elle se perfectionne d'avantage pour ne pas se faire repérer. Ce qui, de toute évidences avait été son cas puisqu'à GEMR, on l'avait repéré très facilement et on l'avait emmenée. Bref, pour les techniciens de GEMR, ça avait été un jeu d'enfant.

Zéphyr n’avait reconnu aucun des deux hommes qui venaient de se présenté a lui et à mademoiselle Blackwelder. Une partie du personnel avait donc été modifié depuis dix ans, ce qui était tout à fait logique. En effet, pour maintenir une efficacité optimale, les membres du personnel étaient presque toujours plutôt jeunes et en bonne condition physique. Il était très rare de voir des employés ayant plus de quarante ans, car à partir de cet âge le corps humain commence à subir les affres du temps et l’efficacité s’en ressent souvent.

*Je me demande s’il reste ne serait-ce qu’une seule personne que je connaisse. Il est peu probable que d’anciens employés soient encore la, mais peu être mes anciens élèves sont-ils maintenant de l’autre coté.*

Quand Zéphyr reçu sa boite noire avec les donné qu’il avait laissé dix ans auparavant, il s’empressa de vérifier qu’aucune donné n’avait été piraté. Les technologies de cryptage de la décennie précédente étant depuis longtemps obsolète, il y avait fort à craindre que quelqu’un s’était introduit dans son système. Heureusement, sa boite noire était restée déconnecté du réseau pendant toutes ces années et la sécurité avait été remise à niveau en temps réel. Il n’avait donc pas trop à s’inquiéter.

« Et bien, messieurs, mademoiselle, je vous pris de bien vouloir m’excuser mais je vais vous laisser. Je dois aller m’entretenir avec la directrice. Messieurs, j’ose espérer que notre travail commun sera productif comme il se doit. Mademoiselle, je vous souhaite bonne chance pour votre premier cours. Si vous avez besoin de la moindre information ou si vous voulez simplement me parler, je serais la plupart du temps à mon post à la bibliothèque mais vous pouvez en permanence me joindre par l’intermédiaire de nos boites noires respectives. Sur ce, bonne journée a tous les trois. »

Ne perdant pas un instant, Zéphyr tourna les talons et se dirigea d’un pas rapide vers le lieu qu’il avait repéré comme étant le bureau de la directrice.