La bête s'éveille.

Ouvrant difficilement les yeux, Zan ne peux comprendre qu’une seule chose... Il a très mal a la tête. Incapable de ce souvenir de quoi que ce soit pour le moment, il commence a grogner de rage et de haine. Il regarde autour de lui, une pièce sombre, un table, une chaise et une porte... Sans aucun doute fermée a clé.

Il se lève doucement, craignant l’étourdissement et le nausée. Il s’approche de la porte et la teste... Il avait raison! Elle est fermé a clé. Pièce sombre, porte fermé a clé, mal de crâne, nausée vue la douleur, et enfin un souvenir qui revient de son enlèvement. Trois hommes s’approchant de lui dans une ruelle de Montréal. L’un d’entre eux sorte une seringue et les deux autres approchent doucement. Le reste n’est qu’ombre et possibilité car la bête en lui c’est éveillé et il a attaqué ces assaillants. Ont-ils gagné? Sans aucun doute.

La rage reviens en trombe et Zan ce met a grogner et a baver, il se jette de toute ces force contre la porte et entend un craquement. Une partie encore lucide de son esprit ce demande s’il s’agit de la porte, du chambranle ou de son épaule, mais la bête continue de se jeter sur la porte.

Furtivement, se glissant du plafond, une ombre passa à travers la bouche d'aération dans la pièce. Sans aucun bruit, sa présence était à peine perceptible. Alors qu'il s'efforçait de défoncer la porte, elle profita du grand bruit qu'il faisait pour prendre appui dans un coin et l'observer. Elle retira sa cagoule qui dissimulait sa grande chevelure blonde et secoua ses cheveux. La jeune femme de 26 ans portait une tenue qui moulait ses formes et qui était d'un gris très sombre, presque noir. C'est alors qu'elle s'adressa au jeune homme ;

- Tu vas continuer encore longtemps ? demanda-t'elle en passant sa main dans sa chevelure.

Sur sa tenue, on pouvait voir le logo de gemr, une sorte de globe fendu par un poing. Le logo était d'un gris plus pâle que la tunique. Elle le regarda, attendant qu'il cesse de foncer dans la porte pour tenter d'avoir une discussion avec lui.

- Tu...

Zan tourne alors la tête d’un mouvement sec laissant entendre un léger craquement de protestation de la part de sa nuque. Les sens en alerte... PRÉSENCE!

-Vas continuer encore longtemps ?

Tournant lentement le reste du corps pour faire face a cette nouvelle menace potentielle, il tâte doucement son bras pour en voir l’état... Déboité, la douleur s’installe et il sourie d’amusement en replaçant dans un horrible craquement l’épaule a son emplacement initial.

-Ah mais, je suis très calme. Par contre, pourquoi donc suis-je ici? Ais-je blesser les gens que vous avez envoilé me chercher? Pourquoi le mal de crane?

Parlant calmement, d’une voix lente, posée et assuré, il fixe la jeune femme dans les yeux, ne laissant transparaître qu’une curiosité vive. Il porte ensuite une main a sa bouche, essuie la bave qui y perle encore, essuie sa main sur son pantalon et regarde attentivement autour de lui, comme si ce qui c’était produit avant n’était qu’une illusion, une hallucination.

La jeune femme le regarda calmement, il semblait s'être fait mal mais semblait avoir géré la situation ce qui semblait satisfaisant.

- Vous ? Blessé des gens ? Sinon celles que vous avez violées dans le passé ou ces gens contre lesquels vous vous êtes battus avant de tomber sur nos ombres... je ne vois pas qui d'autres vous auriez blessé. Le mal de crâne, ça, ça fait partie des effets secondaire de notre calmant. Il paraît que ça aide les gens à rester calme lorsqu'ils se réveillent. Je crois plutôt que c'est parce qu'ils n'ont pas encore trouvé comment neutraliser cet effet. Sinon... vous êtes enfermé ici parce qu'ils vous savent dangereux et qu'ils voulaient d'abord que nous ayions un contact avant de vous mettre entre les mains de nos agents.

Elle s'approcha de lui silencieusement, le toisant du regard qu'elle maintenait sur lui. Elle fit le tour du jeune homme en l'examinant dans les moindres détails.

- Plutôt minion pour un combattant... ajouta-t'elle en lui faisant un clein d'oeil.

-Oh... Je ne m’inquiétais pas pour eux, ce n’étais qu’a titre informatif. C’est toujours intéressant de savoir si je suis parvenue a me défendre seul contre 3 personnes. Et moi, dangereux? Seulement envers ceux qui me manque de respect ou m’agressent. Quoi que... Il n’en faut pas beaucoup pour me manquer de respect.

A ces mots, Zan éclate d’un rire froid et cruel, avec un arrière fond de sadisme accepté et adoré. Ce rire est le seul et unique signe de sentimentalité qui se dégage de ces paroles, toujours prononcé d’une façon très calme et posée, tout en observant la femme tourner autour de lui.

-Oh... Je sais que je suis mignon, on me le dit souvent pour tenter de m’adoucir. Toi par contre, tu aurais bien besoin de plus de seins.

Une légère lueur amusé et un ton un rien plus cynique montre qu’il s’agit d’une blague, signe très subtile pour les gens capable de les remarquer, mais très visible a ses yeux.

En entendant les propos du jeune homme sur sa défence et son attaque, elle ne réagit pas. Cependant, en s'en prenant à son physique, il venait de s'en prendre à son orgueil et ça... c'était grave. Elle s'arrêta devant lui, se plaça en billet, releva le menton de ce dernier de deux doigts et lui murmura à l'oreille ;

- Encore un mot de ta part sur mon physique et tu ne violera plus personne je te le promets. dit-elle alors qu'elle avait placé une lame à la hauteur de ses organes génitaux juste au bon endroit pour rendre stéril.

- ... et crois-moi, ce ne sera pas sans douleur...

Raven était reconnue pour son impulsivité et elle n'avait pas habitude de feindre à ses promesses, sauf si quelqu'un l'obligeait à la rompre. Néanmoins, son espièglerie lui permettrait de prendre en main la situation plus tard. Elle était patiente, mais ne pardonnait que très peu.

-Point sensible, noté. Hum... Inutile de les dévoilé ainsi, je viens d’arriver et j’ai déjà l’avantage? La vie n’est qu’un jeu non?

Dans un grand éclat de rire dément, presque démoniaque, il prend le poignet de la dame, celui ou elle tien une lame, serre très fort et le tire vers lui, pour sentir la lame qui entaille la peau, après quoi il frissonne autant de douleur que d‘intérêt. Il la fixe dans les yeux avec un air sadique et amusé a la fois.

-Je ne pourrais plus violer? Ne me fait pas rire, les godes existe pour ça! Même si tu me castre, si tu me coupe tout, je pourrai toujours violer si l’envie m’en prend! Ne me sous-estime pas, ce n’est pas avec cela que tu m’intimideras...

Il lui lâche ensuite le poignet, écarte bien les jambes, ce laisse tomber sur les coudes et continue de la fixer avec un sourire sadique, un avertissement très clair. "Si tu me coupes mais ne me tue pas, je t’égorge avec les dents" ce lit dans ces yeux.

- Allez, lèves-toi gamin... Tu plaisantera lorsque tu sera devant les autres élèves. dit-elle en lui tendant la main avec le même sourire amusé.

Elle rangea sa lame et se tourna en direction de la porte.

- T'as du cran, c'est bien... mais on verra si tu feras autant le malin devant les autres membres du personnel ou les autre élèves. Pour ma part, j'ai pour mission de ne tuer personne avant qu'ils aient commencé les cours. Hors, dans ton cas, ça s'en vient très bientôt...

Elle posa son doigt sur un lecteur d'empreintes digitales. Ce dernier ouvrit la porte de la pièce. Deux gardes attendaient de chaques côtés de la porte.

- Allez, viens... on va te donner ce dont tu auras besoin pour ta formation. Si tu performes, les cours ne dureront pas longtemps, sinon... tu risque de subir un petit accident de parcours... dit-elle avec un petit rire sadique.

Avec une lueur déçu dans le regard, il suit la dame hors de la sale. La lueur ne reste pas longtemps et disparait aussitôt que celle-ci dit la dernière phrase.

-Je vois que nous avons fini de jouer... Pour le moment. Hum..! Je les aimes dure et sure d’elle comme toi!

Voila les premiers mots qu’il dit de toute la discutions ou il laisse paraitre une émotion dans ça voix... Un intérêt marqué et une anticipation amusée.

-Je te suis. Aimable la baraque, et les gorilles aussi. Quoi que mon intéressant que toi qui ne prend pas les blagues. Dommage, la situation devenait de plus en plus intéressante...

Voix froide, calculé, dénué de toute émotion, mais douce et assurée malgré tout. Il regarde tout dans chaque détails sur le chemin, mais son poing gauche se met a trembler très intensément, a s’ouvrir et se fermer sans que Zan n’y porte la moindre attention.

La jeune femme ne porta guerre attention aux propos du jeune homme. De toute manière, elle lui ferait payer son affront, mais plus tard. S'il allait s'en sortir ? Peut-être, restait à savoir s'il était aussi malin qu'il voulait le laisser paraître. Cependant, il avait un avantage sur certains des élèves de GEMR. Il avait du cran et il n'avait pas peur de souffrir. Ça, c'était un atout majeur. La plupart des élèves avaient peur de souffrir et même de s'affirmer... lui... il était tout simplement cinglé... Restait à savoir s'il survivrait au professeur de combat avec son arrogance.

La femme accompagna le jeune homme dans une pièce où ont fit entrer ce dernier dans une cabine. À l'intérieur de la cabine, activé par un senseur, un rayon numérisa le corps de Zan et prit ses mesures, de la tête aux pieds. Puis, un compartiment s'ouvrit, dévoilant une tunique de couleur rouge foncée. La tunique n'avait rien de spécial. Elle se composait de deux parties, soit de panthalons et d'un chandail fabriqués dans un tissus très résistant. Sur le chandail, on pouvait voir le logo de GEMR.

Une voix robotisée retentit dans la cabine.

- Veuillez retirer vos vêtements et enfiler cette tunique je vous prie Zan.

Retirant rapidement ces vêtements pour enfiler l’habit gracieusement offert par la dame peu confiante en elle, il regarde avec une légère appréhension son manteau adoré. Avec une très légère pointe nerveuse dans la voix, pratiquement indicible, il demande;

-Dois-je abandonné mon manteau?

Sans attendre de réponse, il commence a ce vêtir et, une fois terminé, a s’étirer voir si ces mouvements sont entravés. Satisfait du résultat, il place ces vêtements, dans le petit compartiment. Et sans attendre la réponse, il y pend le manteau et ressort aussitôt qu’il le peut.

Une voix robotisée retentit dans la cabine ;

- Je suis navré Monsieur, ce veston devra également être déposé dans le tirroir avec le reste de vos vêtements. Je comprends que vous y soyez attaché vû l'expérience qui y est rattachée. Je vous assure que nous en prendrons bien soin. Il sera nettoyé et vous sera rendu comme neuf.

Le compartiment s'ouvrit pour que le garçon puisse y déposer le veston.

En dehors de la cabine, la jeune femme attendait avec impatience que ce dernier sorte pour lui donner le reste de son matériel et l'emmener à sa chambre. La tenue n'était que le premier item que l'on donnait aux élèves. C'était d'ailleurs, celui qu'ils porteraient le plus souvent sur eux, hormis la boîte noire.

-Merci d’en prendre soin, mais ce n’est pas plus grave que cela. Il n’est important que quand je le porte, j’avais justement oublié qu’il l’était...

Le tond de voix semble complètement paniqué quand Zan avoue avoir oublié l’importance du manteau. Il porte les main a son front en tremblant et deux larmes coulent le long de ces joues alors qu‘il sort de la cabine. Il se tourne ensuite vers sa charmante guide avec un grand sourire et un intérêts marqué.

-Alors, suis-je plus beau en rouge ou en noir? Ou allons-nous déjà? Et qui es-tu exactement? Je ne crois pas te l’avoir demandé encore.

Raven qui avait accompagné le jeune homme lui remit sa boîte noire.

- N'essayez pas de le pirater... vous perdrez votre temps. Il sagit là d'un système ultra-performant. On l'appelle la boîte noire. Ce petit ordinateur n'a aucune connection vers l'extérieur. Il est muni d'un système de reconnaissance vocale, d'un bloque notes, d'un calendrier, des plans principaux des lieux, bref, les pièces auxquelles vous avez accès et de quelques autres petits système indépendants dont Oracle. Oracle est un système d'intelligence artificiel. Vous pourrez lui poser toutes les questions qui vous passent par la tête...

Elle marqua une pause avant de reprendre...

- Il ne vous reste qu'à le configurer. Pour cela, vous appuyez sur le bouton d'ouverture et vous dites "Oracle". Suite à cela, le programme vous aidera automatiquement à configurer ce qui vous sera nécessaire.

Puis, elle répondit à ses questions.

- On m'appelle Raven, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir pour le moment. Venez, je vais vous montrer votre chambre. Il est à noter que le dortoir des filles vous est totalement interdit. Inutiles de tenter d'y entrer... Il y a des gardes chargés de surveiller les entrées des dortoirs la nuit.

Elle commença à marcher le long du couloir et dit ;

- Le rouge, le noir... peu importe... Je ne couche pas avec des gamins et surtout pas des combattants... Ils sont trop irréfléchis...

-Premièrement... Raven... Jolie. J’aime bien l’oiseau, mon préféré en fait, celui qui parle le plus. Préviens l’arrivé du printemps et débusque les ennemis.

Détaille attentivement et intensément la dame des pieds a la tête, s’attardant principalement aux cheveux.

-Tu sais, les gamins comme moi tienne des nuits entières sans jamais s’épuisés. Peut-être devrais-tu réviser ton jugement. Et aussi, je dois avouer que tu as vraiment du charme, mais... Je suis pas principalement intéressé. Tu as un défaut qui me met les nerfs en boule, tu es comme moi sur trop de points. On finirais par s’égorger au lit.

Les paroles furent dîtes sur un ton intense, respectueux et surtout très sérieux. Un ton calme et posé, plus que de normal encore prouvant qu’il pense vraiment ce qu’il dit.

À suivre : https://gemr.1fr1.net/les-dortoirs-des-garcons-f6/arrivee-a-la-chambre-de-zan-t41.htm#131