Bug informatique.

Rezzik continuais à voir des personnages distordus, à entendre des voix irréelles et menaçantes. Les yeux toujours clos, ses mains le brulaient encore; elles se contractaient, se détendaient, puis la douleur revenait, encore et encore. Rezzik était dans un état de semi-conscience: il luttait pour essayer de se réveiller, de reprendre ses esprits, mais ce fût sans succès immédiat. A l'entrée du GEMR, Rezzik avait oublier de préciser certaines choses, notamment au sujet des implants qu'il avait sur les mains et sur la colonne vertébrale. Ces implants n'étaient pas que de simples modifications corporelles; Rezzik avait installé dans ses implants des micro-ordinateurs. Ceux des mains permettaient à Rezzik de se connecter à n'importe quel ordinateur sans qu'il ne soit repéré en tant qu'espion. La connection s'était faite parfaitement avec l'Oracle, quel était donc le problème avec les ordinateurs de la salle?

Malgré la douleur, Rezzik fît un effort pour ouvrir les yeux. Sa vue était trouble, ce qui ne lui permettait pas vraiment de distinguer la pièce ni les personnes qui s'y tenaient. Fixant les yeux sur quelque chose qu'il ne parvenais pas à distinguer, Rezzik commença à parler d'une voix un peu éteinte:

- J'aurais besoin de voir en urgence le responsable du système de l'Oracle, et d'une autorisation d'accéder au pôle central de commande du système.

Cela faisait bien une demi-heure que Zéphyr attendait dans l’infirmerie que l’élève qu’il y avait amené en urgence se réveille. D’après son dossier, disponible dans les fichiers réservé au personnel de la boite noire, il était préciser que ce dernier se nommait Lucas d’Esthamp, mais qu’il avait demandé à être appeler Rezzik. Ce qui avait le plus étonné le bibliothécaire dans le passé du jeune homme, c’était l’opération qu’il avait subit et qui l’avait doté d’implants cybernétiques à plusieurs emplacements de son corps. Bien que l’information soit classée au moins secret-défense, la GEMR avait les moyens de se procurer toute information utile.

« J'aurais besoin de voir en urgence le responsable du système de l'Oracle, et d'une autorisation d'accéder au pôle central de commande du système. »

Dès le premier mot, Zéphyr s’était empressé de venir près de Rezzik. C’était actuellement lui qui avait la charge du jeune homme et tout ce qu’il dirait pourrait avoir un intérêt. Et en effet, ses paroles étaient assez troublantes.

« Bonjours, monsieur Rezzik. Je ne pense pas que nous nous connaissions déjà, je suis Zéphyr et la directrice m’a chargé de m’occuper de vous jusqu'à votre rétablissement. Vous rendez-vous compte que la première chose que vous faite après avoir été inconscient pendant une demi-heure est d’exiger un accès au cœur du système ? Soit vous êtes mal informé, soit vous ne vous rendez pas compte a quel point cette demande est étrange. Je ne pense pas que vous soyez en pleine possession de vos moyen, aussi ne vais-je pas tenir compte de votre demande pour l’instant, vous la reformulerez plus tard. »

Zéphyr demanda ensuite à un des médecins de l’établissement de venir vérifier l’état de santé de Rezzik. Pendant qu’il vérifiait la constante, le bibliothécaire reporta son attention sur son élève.

« Saviez vous que j’ai moi aussi été élève ici ? J’étais loin d’être aussi bon que vous en informatique, mais je me débrouillais pas mal dans mon domaine. Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais bien que vous me parliez de ce qui vous a permis de rejoindre la GEMR. »

Tout en attendant la réponse de Rezzik, Zéphyr scrutait son regard à la recherche de la moindre information sur le caractère ainsi que sur la personnalité de ce dernier. Il était primordial de connaitre au mieux les gens avec qui on sera amené à travailler par la suite.

Rezzik avait compris la moitié des paroles d'un dénommé Zephyr. Il ferma à nouveaux les yeux, puisqu'il ne voyais pas grand chose; son esprit était encore trop trouble et il préférais garder un maximum de lucidité, alors que ces voix et ces visages continuaient de débarquer dans sa tête. Rezzik inspira un grand coup, sorti sa boite noire, puis lui posa une question en Albanais. L'oracle répondit en Albanais; la réponse ne sembla pas satisfaire Rezzik.

Celui-ci repris d'une voix encore plus éteinte à l'attention de Zephyr:

- Bien sur... Je n'ai pas le droit non plus de savoir s'il y à des caméras et des micros dans l'enceinte de l'établissement; je sais bien que je ne suis pas autorisé à avoir des informations sur le système, mais croyez bien que sans cela, je crois bien que ces petits problèmes de connection deviennent permanents et très handicapants. Peu importe, nous en reparlerons.

Il s'était parlé plus à lui même; d'ailleurs, Rezzik n'était pas sur que Zephyr ait compris ce qu'il venait de dire. Rezzik repris, cette fois-ci en ouvrant les yeux pour tenter de distinguer au maximum son interlocuteur:

- Vous voulez savoir ce qui m'a valu un aller simple pour la GEMR? Avez-vous déjà entendu parler du projet étasunien HAARP? Sans attendre de réponse, il poursuivit son explication. Ce projet était destiné à doter les USA d'une arme climatique; en somme, des ondes et fumeroles permettant de quadriller le monde, et de modifier le climat à loisirs. Le projet terminé et testé, les USA ont adapté la technologie à un satellite pour, en gros, avoir un moyen de pression indestructible. Vous pensez, personne ne peut détruire un satellite en orbite sans assassiner un bon millier de personnes. Le KGB avait besoin d'une arme contre les USA, quelque chose qui permette de réduire la suprématie étasunienne à l'état de souvenir poussiéreux. Et pour ça, le KGB avait besoin de voler ce satellite, et d'un bon informaticien; cet informaticien, c'était moi.

Les yeux de Rezzik se fermèrent à nouveau; il attendait une réponse, reprenais son souffle, et tentait de chasser les images et les voix de son esprit.

Zéphyr avait suivit avec attention les explications de Rezzik. Les dix ans qu’il avait passé hors de la GEMR semblait avoir eu deux effet sur lui : d’abord, il avait oublié a quel point les nouvelles générations pouvaient être inventives et efficaces en matière criminelle. D’un autre coté, son séjours a l’extérieur lui avait permis de rencontrer bien des hommes et des femmes d’un tout autre niveau, des gens capable de détourné une flotte militaire a l’aide d’un simple téléphone, d’autre capable de détourner des milliards sans que personne ne s’en rende compte.
« Et bien, monsieur Rezzik, c’est impressionnant. Sans vouloir vous offenser, ce n’est pas

particulièrement un exploit d’avoir détourné un satellite, en revanche c’est exceptionnel d’avoir été choisi pour cette tache au lieu d’un véritable professionnelle. Vous découvrirez rapidement qu’ici, tous les élèves sont proches de votre niveau et que ce niveau est très en dessous de ce qu’il sera quand vous nous quitterez. J’espère de tout cœur que vous réussirez, et maintenant que vous avez été admis a la GEMR votre avenir est assuré, mais n’oubliez jamais qu’ici, tout doit se gagner et que rien de vous ai du. »

D’après le médecin qui venait de l’ausculter, Rezzik avait été pris à temps et n’aurais pas la moindre séquelle. Il était donc temps pour Zéphyr de le laisser se reposer et d’en profiter pour se rendre dans le bureau de la directrice. Maintenant que le jeune homme avait repris ses esprits, il restait une dernière chose à mettre au point.

« Comment vous me semblez avoir repris vous esprit, nous pouvons maintenant parler plus calmement de votre précédente demande concernant l’oracle. Pourriez-vous à présent, si cela vous intéresse toujours, m’expliquer en détail vos exigences et leurs raisons. »

Comme a chaque fois qu’il posait une question et attendait une réponse, Zéphyr scruta les yeux de son interlocuteur a la recherche de la moindre information que la parole aurait omis.

[Je tiens à m’excuser de ne pas avoir posté du week-end. J’espère que cela ne t’a pas trop causé de soucis.]

[HRP] Non, aucun problème, ne t'inquiètes pas. [/HRP]

- Je me doute bien que si je me retrouve là en tant qu'élève, c'est que mes maigres exploits ne sont pas grand chose comparé à ce que je vais apprendre ici. Et puis, plus de niveau implique de meilleures recommandations, et donc un plus gros cachet, répondit Rezzik avec un peu de malice.

Il repris au sujet de L'Oracle:

- Vous savez, mon pays est fort peu connu, et encore moins reconnu dans le monde du crime. Pourtant, les albanais sont des personnes qui ont de l'avenir; regardez, je crois que sans eux, je ne serais jamais devenu celui que je suis actuellement. Vous voyez les implants que j'ai sur les mains? J'ai les mêmes le long de la colonne vertébrale. Hormis leur fonction esthétique discutable, ce sont de véritables petits bijoux. chaque implant de la colonne est relié au cerveau via la moelle épinière, et des signaux électriques. Les implants des mains sont des extensions; elles me permettent de me connecter via les ondes à tous les ordinateurs, afin d'exécuter des commandes sans même avoir à utiliser un clavier ou des branchements. En somme, je peux pirater n'importe quel ordinateur à distance, tant que je suis dans la sphère de ses rayonnements; que ce soit des rayonnements électriques, des ondes satellites, des réseaux internet.. Si je voulais avoir accès au centre du réseau de la GEMR, ce n'est pas pour m'y brancher ou tenter quoi que ce soit d'autre, simplement pour régler mes implants sur les fréquences utilisées ici; sans quoi, dans le sein de la GEMR, mes implants vont faire des siennes, et déconner à tout va; votre système est perfectionné, du coup, il a interdit l'accès à mes implants. D'où l'évanouissement, et les mains pleines de sang.

D’après Zéphyr, il était plus que probable que le jeune homme ai été sincère. Bien sur, aucun informaticien digne de ce nom ne pourrait résister à l’envie de s’infiltrer dans un programme aussi complexe que celui de la GEMR s’il en avait l’occasion, et Rezzik ne semblait pas déroger à la règle. Même si ce dernier le niait, le bibliothécaire était sur que la tentation serait trop forte s’il était mis en situation réel devant un des cœurs du système.

« Je vois. Votre demande est donc purement d’ordre pratique et a pour but de rendre votre appareillage utilisable. N’étant que bibliothécaire, je n’ai aucun pouvoir décisionnel sur ce point mais j’estime que les techniciens de la GEMR devraient pouvoir régler le problème sans que vous ayez à entrer dans le système. Mais si j’étais vous, monsieur Rezzik, je couperais tout simplement ce réseaux d’implant. Il est vrai qu’ils semblent pratiques, mais ils ne vous aideront pas à progresser plus vite. Ici, vous aurez accès aux ordinateurs directement et vous n’aurez donc aucunement besoin de vous connecté à distance. De plus, même si les informaticiens avec qui vous avez été en contacte jusqu'à maintenant n’en on jamais été capable, sachez qu’il est loin d’être impossible que quelqu’un a la GEMR essaie de s’infiltrer dans votre système nerveux par l’intermédiaire de vos implant et ainsi pirater votre cerveau. »

Son explication terminé, Zéphyr se leva et se dirigea vers la porte. Normalement, Lucas D'Esthamp devrait pouvoir retourner en cour d’ici peu et certain techniciens de la GEMR viendrais surement bientôt a sa rencontre.

« Je vais à présent vous laisser au bon soins des médecins. Si vous désirez me parler, je serais la plupart du temps à la bibliothèque. Bonne journée monsieur Rezzik. »

A ces mots, Zéphyr ouvrit la porte et sortit.

Rezzik avait écouté attentivement Zephyr. L'idée que quelqu'un puisse accéder à son cerveau via ses implants était une idée que Rezzik n'avait pas vraiment considérée avant cela; généralement, les gens ignoraient le but de ses implants, ce qui diminuait les risques que quelqu'un s'y infiltre. Rezzik se dit qu'il ferait bien de les désactiver, oui, mais comment; à vrai dire, Rezzik ignorait même si la chose était réalisable. Les branchements et le système des implants étaient si complexes et si étroitement liés à son corps, qu'il craignait que personne ne puisse désactiver les implants sans manquer de la tuer ou de le paralyser à vie...

Alors que Zephyr sortait, Rezzik lui lança:

- Je demanderais conseil au techniciens, en ce cas. Peut-être aurons-nous l'occasion de nous recroiser dans la bibliothèque.

Rezzik resta là, sur son lit d'infirmerie, et regarda ses implants; ils ne saignaient plus, mais semblaient en avoir pris un coup. Rezzik saisit la boite noire, lui demanda quelques petites choses en albanais, puis approcha ses mains de la boite. Des petits courants électriques passèrent. L'Oracle venait de réparer les implants de Rezzik, tout en veillant bien à lui interdire tous les accès au système. En somme, Rezzik avait des implants complètement inutiles, dont il ne pourrait plus faire usage; du moins, plus pour le moment. Restait à trouver comment devenir l'Oracle, comme il l'avait songé dès son arrivée. Rezzik allait devoir faire ses preuves sans ses automatismes et ses propres IA. Il allait devoir se fier entièrement à un système qui lui était étranger, extérieur.

* Putain, j'suis pas sorti de la merde, pensa t'il. *

Jusque là, Rezzik s'était montré coopératif et agréable. Il avait montré une partie de lui douteuse, mais pour le moins politiquement correcte. Mais Rezzik était né dans un monde dégueulasse; sa vie se résumait au crime, à l'argent, aux manipulations. Le cynisme était un peu son credo; l'absence de morale sa drogue. Le regard de Rezzik changea. Personne n'était là dans la chambre, alors il parla dans le vide, d'un ton sec, arrogant et hautain:

- Infirmière! Je peux disposer ou vous compter me conserver en tant que spécimen hybride potentiellement disséquable?

Sans trop attendre de réponse, Rezzik se leva.

Admin Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 04/01/2009

Une infirmière qui se tenait au loin en train de remplir les papiers concernant le jeune homme s'empressa de venir auprès de ce dernier pour s'assurer qu'il n'allait pas tomber.

- Je vous demande pardon monsieur mais ne croyez-vous pas que c'est imprudent de vous promener alors que vous venez à peine de reprendre conscience ?

Une silouette arriva derrière l'infirmière en posant délicatement ses mains sur les épaules de cette dernière et répondit aussitôt ;

- Allon mademoiselle, vous voyez bien que ce jeune homme est en parfait état et qu'il peut s'en sortir... Tout vas bien, je m'occupe de lui. Vous pouvez retourner à vos papiers Mademoiselle.

- Très bien monsieur. dit l'infirmière en jettant un regard à l'homme qui venait d'arriver.

Les longs cheveux de ce dernier étaient attachés en queue de cheval alors qu'une de ses mèches pendait le long de sa joue. Son regard sombre et à la fois calme se posa sur le jeune homme alors qu'il prenait place sur une chaise à proximité de Rezzik. Puis, s'adressant au jeune homme il ajouta ;

- Bonjour, je suis Monsieur Néro, je suis l'ancien directeur de cet établissement. Vous êtes Rezzik c'est bien ça ? Dumoins, c'est le pseudo par lequel vous avez demandé à être nommé fais-je erreur ? demanda-t'il d'un ton parfaitement calme et doux.

Rezzik émit un petit rire lorsque l'infirmière fût reprise par Néro. Rezzik, était un peu impatient de sortir de cette salle et d'avoir un peu de temps libre pour essayer de traficoter sa boite noire et ses implants; Zephyr avait beau dire, s'il avait un accès plus poussé, il aurait de meilleurs résultats, et la rentabilité était un point important à ses yeux. Rezzik se demandait pourquoi l'ensemble du corps professoral tenait tant à son nom d'origine, pompeux à souhaits. Toutefois, il consentit à confirmer ce détail à Néro.

- Rezzik, c'est bien cela. On m'envoie déjà l'ancien directeur? J'espère que le fait que j'aie ouvertement dissimulé le but de mes implants ne va pas me valoir des remontrances, ajouta t'il dans un sourire si sincère qu'il aurait presque pu paraitre charmeur.

Rezzik parlait un français sans accent, mais son vocabulaire était un peu obsolète parfois; apprendre une langue étrangère dans un pays où, de surcroit, le français n'était pas très apprécié n'était pas une tâche des plus simples.

Admin Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 04/01/2009

- Des remontrances ? Écoutez Nezzik, pour être honnête avec vous, si ces implants constituaient une menace pour GEMR, nous aurions tôt fait de vous les retirer pendant que vous étiez inconscient. Hors tel n'a pas été le cas... dit-il de son même ton de voix calme qu'à l'habitude.

- À vrais dire, je croyais plutôt que nous pourrions nous venir en aide mutuellement. Bien entendu, votre accès à Oracle ne serait que temporaire et dans le but d'aider GEMR. Qu'en pensez-vous ?

Une idée commençait à germer dans l'esprit de l'ancien directeur. Certes, l'idée pourrait déplaire et en même temps plaire à Zéphyr mais si le gamin acceptait, la bibliothèque pourrait enfin fonctionner normalement et on aurait moin de soucis administratif. Quant au jeune homme, il pourrait avoir un accès temporaire à une partie du réseau et ça pourrait lui donner une petite idée de la complexité du système. En même temps, ça donnerait une petite chance à ce gamin de tester nos barrières informatiques et nos techniciens... Ce qui en somme, pourrait s'avérer intéressant.

Rezzik avait l'impression que Néro s'était un peu perdu dans ses pensées; ce qui impliquait qu'il avait une idée en tête: point intéressant, donc. Rezzik fixa alors Néro et répondit:

- Pourquoi pas, après tout, d'après ce que j'ai compris, être ici implique travailler pour l'institution; c'est interprétable de différentes façon, mais bon, autant agir pour quelque chose, non? Vous auriez besoin de moi pour quoi, exactement?

S'il y avait une chose que Rezzik espérait, c'était de pouvoir observer, ne serais-ce qu'un peu, le système; aussi, il devait bien consentir à leur rendre service pour ça. Donnant donnant, en somme. Rezzik songeait cependant que cela ne serait pas aussi simple que ça n'y paraissait; il attendit la réponse de Néro.

Admin Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 04/01/2009

Effectivement, Néro avait une idée en tête et ça pourrait même être un peu drôle puisque Zéphyr venait d'arriver. L'ancien directeur afficha un petit sourire à la fois malicieux et satisfait lorsque Rezzik répondit par l'affirmative à son offre.

- Alors si vous le voulez bien, nous irrons dans ce qui nous sert de salle d'informatique. Vous n'aurez aucun accès à l'internet et je vous guiderai moi-même dans le processus pour entrer dans Oracle.

Bien entendu, Néro ne voulait pas dévoiler la totalité de son plan au jeune homme. En même temps, il avait entendu parler de ce dernier qui avait démontré un très grand intérêt pour le système et il comptait bien se moquer un peu. Il n'y avait que peu de temps que Zéphyr était bibliothécaire. Auparavant, ce dernier oeuvrait en occupant d'autres postes. Il fallait fêter son retour... le... réinitier à ce qu'était GEMR alors autant le faire avec courtoisie !