Promenade nocturne, clair de lune et sang frais... [PV Zephyr et Léna]

Zéphyr ne savait décidément plus quoi ressentir : Pour la première fois de sa vie, il allait enfin se rendre sur la tombe de ses parents, assassinés vingt ans auparavant. Il était tiraillé entre la douleur d’avoir perdu à jamais ces êtres chers, l’indifférence qui le caractérisait généralement et la joie d’avoir pu découvrir la vie qu’il menait actuellement et qui finalement lui convenait très bien.
Pourtant, lorsqu’il descendit de sa voiture à l’entré du cimetière, il découvrit le portail grand ouvert et entendit une musique particulièrement forte s’élever de l’intérieur du sanctuaire. Bien qu’il n’ait pas la moindre conviction religieuse, il gardait un certain respect pour les morts et n’appréciait guère qu’on profane de tels lieux, surtout quant ses propres parents y résidaient.
D’un pas vif, il pénétra dans l’enceinte du lieu et héla la jeune fille qu’il venait d’apercevoir.

En entendant sa voix, la jeune fille stoppa sa musique et s’approcha de Zéphyr avec un déhanché presque obscène au vu de la longueur de sa jupe.

A ces mots, l’homme retint un léger rire : chez elle, dans un cimetière ? Après tout, certain revendiquait bien d’êtres chez eux partout, alors pourquoi pas ici …

Les agissements de la jeune danseuse étaient plutôt déroutants ; On ne prévient généralement les gens qu’on ne mord pas que lorsqu’ils semblent hésiter à nous approcher, pourtant Zéphyr n’avait pas encore eut le temps de montrer le moindre signe d’inconfort. Etant donné son appartenance à un milieu plutôt … particulier, il ne put s’empêcher de se dire que de tel propos étaient souvent proférés par ceux qui ont l’habitude d’êtres fuit, et donc qui sont généralement plus ou moins dangereux. Au final, loin de l’avoir rassuré, la dernière réplique l’avait plutôt mis sur ses gardes !

Scrutant le visage de la profanatrice à l’aide se son seul œil utilisable, il cherchait le moindre signe lui permettant de savoir si, oui ou non, il devait se méfier.

« Si je ne m’abuse, mademoiselle, vous êtes particulièrement entreprenante. Qui vous dis que moi, je ne mords pas ? »

A ces mots, Léna sourit et fit glisser légerement ses ongles d'une longueur appréciable, vernis d'un noir rougeatre, sur la nuque de son interlocuteur, avec une expression bestiale, comme un animal devant son repas potentiel...

"Alors mordez moi...
J'adore ca...
Mais attention aux conséquences de vos actes..."

Se passant la langue sur les lèvres, elle se détacha de lui et alla remettre la musique, qui se changea en un morceau de musique classique superbe. La sonate au clair de lune, de Beethoven. S'installant au bord d'une pierre tombale, la musique douce donnant une ambiance étrange, Léna sortit de sous la tombe une douzaine de bougies, qu'elle alluma, les placant stratégiquement... Sa bouteille a la main, elle en sortit d'autres, de divers alcools...

"Maintenant que vous êtes là...
Vous partagerez bien un verre avec moi." Dit elle d'un air malicieux...

En effet, il ne s’agissait pas d’une fille normale. Aucune personne vraiment saine d’esprit n’aurait demandé à être mordu, même s’il ne s’agissait pas d’un sens littéral ; Il fallait donc faire attention à elle. S’éloignant de quelques mètres, elle remit en route la musique pour dévoiler la sonate au clair de lune.

Bien sur, Zéphyr n’avait rien d’autre de prévu, mais il n’appréciait guère l’idée de boire un verre d’il ne savait quel alcool avec une parfaite inconnue dans un cimetière au beau milieu de la nuit. Qui plus est quand l’inconnue en question ne lui inspirait pas confiance et que le breuvage pouvait très bien avoir été empoisonné.
Ôtant son couvre-chef pour saluer la demoiselle, il en détourna les yeux et commença à se diriger vers la tombe de ses parents, plus avant dans le cimetière. A tout hasard, il glissa sa main gauche près de l’un des remplis de sa veste, où se trouvait une fine dague parfaitement aiguisée. Il ne s’en servirait qu’en cas de véritable agression car il ne voulait pas que quiconque sache qu’un mercenaire surentrainé était dans les parages mais il préférait prendre ses précautions.

Bien qu’il fût entrainé pour garder son sang froid, Zéphyr ne pu s’empêcher de tressaillir en entendant la voie de la jeune femme. Elle se tenait là, percher sur la croix d’une pierre tombal, sa silhouette se découpant dans la froideur du claire de lune. La nuit absorbant les couleurs, les cheveux blonds de la demoiselle semblaient presque blancs. Associé a un débardeur noir et a une mini-jupe rouge sang, elle avait tout d’un vampire en quête de sang. On pouvait même déceler au coin de ses lèvres un petit sourire carnassier !
Mais peut être se faisait-il des idées… il devenait surement paranoïaque a force de mener une vie de meurtres et de multiples crimes. La jeune fille n’était rien de plus qu’une enfant un peu trop enjoué.

Léna, d'un saut souple et gracieux, sauta au bas de la tombe, et se redressa, ajustant du meme mouvement sa jupe qui s'était relevée jusqu'à sa taille, et intimant a ses cheveux un mouvement fluide et sexy. Plongeant ses yeux dans l'oeil valide de Zephyr, elle lui sourit et ses paupières se plissèrent un peu. Quand les paupières eurent cette réaction, la lune se refleta dans les yeux de la jolie Russe, et leur donna un éclat argenté digne du regard des méchants des meilleurs films d'horreur, ou de vampires...

"Me raccompagner chez moi?"

Le cerveau de Léna tourna à toute allure, et elle s'approcha de Zephyr en se déhanchant lentement.

"Avec plaisir.
Mais je vous préviens, le quartier de mon appartement n'est pas sur.
Vous êtes sur que vous serez de taille?" Lui demanda-t-elle avec un clin d'oeil...

Cette jeune fille troublait Zéphyr, qui avait du mal à interpréter ses actions. Le trouble alla même jusqu’à le convaincre de faire ce qu’il n’aurait jamais fait en temps normal : révéler des informations le concernant !

Joignant le geste à la parole, il glissa à une vitesse fulgurante sa main droite dans sa veste jusqu'à son aisselle gauche d’où il sortit un long pistolet parfaitement noir. Il s’agissait d’un model fait sur mesure par l’un des meilleurs armuriers de la planète sur le model d’un Desert Eagle. Contrairement à l’arme classique, celui-ci était plus léger et n’était pas détectable par des usages conventionnels grâce à l’alliage composite qui avait servit a son élaboration. Tout ceux qui avait eut la chance de le tenir entre leurs mains était d’accord sur le fait qu’il s’agissait d’une véritable œuvre d’art.

Pendant qu’il accompagnait la jeune femme depuis le cimetière jusque chez elle, Zéphyr ne peu s’empêcher de remarquer une légère odeur de poudre ne provenant pas de son propre matériel. Il n’y avait que trois possibilité a cela, mais il était improbable que son odora se soit atrophier, et encore plus qu’il n’ait pas remarqué un individu en train de les suivre. Il ne restait donc plus qu’une unique option valable : c’était elle qui postait une arme ! Il pouvait tout autant s’agir d’un pistolet que d’une grenade. Ce qui était sur, c’est qu’elle était armé.
Maintenant que ce détail avait attiré son attention, Zéphyr se mis en quête du moindre détail qui pourrait trahir un armement quelconque ainsi qu’une certaine expérience du combat. Et en effet, un objet long et sans doute tranchant transparaissait au travers du tissu de sac de cette dernière. Une légère ouverture associée à un réverbère lui permit de vérifier qu’il s’agissait effectivement d’une lame parfaitement aiguisée et prête à tuer.
Ainsi, lorsqu’un homme sorti de l’ombre pour agresser la jeune femme a l’entré se son appartement, Zéphyr ne bougea pas d’un pouce et attendis de voir l’étendu de ses capacités martiales. Il ne fut pas déçu ! L’homme fut tué sur le coup !

Quand la dénommée Léna le fit pénétrer dans son appartement, Zéphyr fut agréablement surpris de voir un tel luxe d’aménagement. Il n’était jamais impressionné par l’argent mais aimait le confort et la beauté, malheureusement tout deux chère. Pour compléter le tout, la jeune femme disposait de manière des plus respectables et n’hésitant pas à sortir un grand vin français, un haut-médoc si l’on en croyait l’étiquette.

Prenant enfin place dans l’un des fauteuils d’un noir très profond, il accepta d’une manière extérieurement sincère le verre de vin rouge qui l’attendait. Pourtant, il prit bien le temps d’apprécier les arômes du cépage en le humant pendant plusieurs minutes ; il s’agissait bien entendu à la fois d’un procédé de détection des poisons mais aussi, tout simplement, d’user de sa grande connaissance de l’œnologie pour apprécier à son paroxysme ce grand cru. Ne décelant rien d’anormale, il se permit de gouter.

Restant sceptique, Zéphyr n’avait bu d’une petite gorgée avant de reposer son verre de sorte que tout poison ne soit pas assez concentré pour l’atteindre. Cela fait, il rangea son arme, qu’il avait gardée près de lui, dans le holster prévu à cet effet sous son aisselle.

Le vin dans le sublissime verre de cristal tournoya lentement, sous l'impulsion de la main fine de sa jeune et ravissante propriétaire. Levant délicatement le bras, Léna inspira doucement, sentant le déléctable breuvage qui emplissait sa coupe. Ses lèvres purpurines touchèrent avec grace le cristal, qui se pencha et arrosa ces lèvres, puis le vin coula dans la bouche de la jolie Russe. La douce langue captura une goutte qui s'échappait au coin de ses lèvres...

"Mes manières ne m'ont pourtant pas été enseignées.
Mais lorsque que l'on recoit un invité comme vous, surtout lorsqu'on a pas eu d'invité depuis des années...
On aime faire les choses de manieres plaisantes." Dit Léna avec un sourire.

La jeune fille reposa son verre sur la table de marbre noir, et leva le regard vers son interlocuteur. Se levant, elle prit son verre et alla s'assoir sur l'accoudoir de son ami.

"Mes intentions?
A vrai dire je voulait parler avec vous.
Vous me semblez interessant..."

En hôte respectable, Léna savoura une gorgé du sublime breuvage rouge avant de déposer son réceptacle sur la table. N’ayant pas décelé la moindre poudre ou le moindre liquide au fond des verres avant que ces derniers de soient rempli de cet excellent alcool, il put en déduire que ni la bouteille, ni les verres n’avait été empoisonnés. Il put donc se permettre une longue gorgée durant laquelle il se délecta. Le vin était vraiment divin !
Voyant la jeune femme s’approcher se son fauteuil, Zéphyr retira son bras pour permettre a celle-ci de s’installer confortablement sur l’accoudoir de cuire ouvragé.

Le mercenaire n’avait pas encore eut l’occasion d’observer la propriétaire de si près, bien qu’il n’ait cessé de scruter l’intégralité de son corps depuis leur rencontre a la recherche d’information. Pourtant, même à cette distance, il ne parvenait pas à déceler le moindre décalage, tout était parfait. D’ailleurs, en y regardant de plus près, son corps même semblait proche de la perfection. Zéphyr n’avait pas la moindre idée de l’âge de sa jeune compagne, mais il était sur qu’elle disposait d’un corps aux proportions idylliques.

Léna avait une méthode bien à elle pour cacher ses sous-vêtements : d’un coup de hanche, elle se laissa tomber sur Zéphyr. Ses fesse étant à présent en contact avec les cuisses de l’homme, le regard de ce dernier n’avait plus accès a cette partie de l’anatomie de la jeune femme.

Sans attendre de réponse, elle se propulsa sur ses pieds puis se dirigea vers sa chaine hi-fi pour y lancer une musique des plus particulières. Continuant ce mouvement de manière fluide, ses mains frôlèrent sensuellement l’intégralité de son corps jusqu'à atteindre sa longue chevelure blonde qu’elle fit virevolter, comme en plaine tempête.
Se levant avec la plus grande élégance, Zéphyr ôta son chapeau pour saluer noblement la jeune femme agitant la tête au rythme des notes de musiques.

Avançant de quelques pas pour se trouver en contact avec le corps chaud de la jeune fille, Zéphyr lui hotta méthodiquement tous ses vêtements, un à un. Suivant un axe vertical, il commença par retirer le soutien-gorge qui contenait l’opulente poitrine de la belle. Vint ensuite la minijupe, suivit rapidement de la culotte en enfin de la paire de chaussette.

S’emparant vivement de la paire de menotte qu’elle tenait fermement en main, il s’en débarrassa en la projetant à travers la pièce. Il dévoila alors le filin d’acier qui était resté dissimulé jusqu’alors dans sa montre. Ne s’arrêtant pas la, il sortit également le filin de rechange, situé dans une des coutures de sa chemise. A l’aide des deux filins, il entreprit d’entraver les poignets et les chevilles de la jeune fille, mettant à l’œuvre tous ses talents de professionnel.

Ainsi attachée, nue, les mouvements de Léna étaient très restreints. Une vague de chaleur envahit son corps, le parcourant de part en part... Les filins la serraient, sans la blesser cependant. Un courant d'air parcourut la piece, faisant frissonner la jeune femme. Fort heureusement, celui ci ne dura qu'un instant.

"Alors comme ca tu préfere prendre le role du dominant?
Crois tu pouvoir tenir le coup?
Je ne me contente pas de miettes..."

« Il semblerait que mon contrat soit remplit. Mais il reste un dernier point à régler : le paiement. »

"Et que veux tu en paiement?"

Sa voix trahissait presque son envie, mais elle restait sensuelle et sexy, comme une flamme emplissant la piece de sa menace...