La fin de la crise

Hurlant et tentant de ce dégager durant tout le chemin de l’infirmerie, sans pour autant s’attaquer aux gardes qui le tiennent, Zan se calme a la seconde ou il entre dans l’infirmerie. Aussitôt que les garde le pose, il leurs demande sans les regarder, aveuglé par les sang qui lui coule dans les yeux;

-Pourriez-vous me lâcher je vous pries? Et ou somme nous? Que se passe-t-il? Pourquoi est-ce que je saigne? AAAAAAHHHHHHH! J’ai la migraine, pire qu’avec votre truc...

Pendant un instant, il reprend son souffle attendant une réaction des gardes, mais avant qu’ils ne réagissent, il entend un bruit de pas familier, Raven qui entre dans l’infirmerie.

-Hey Raven, que ce passe-t-il? Tout va bien pour toi?

Quelques secondes après l'arrivée de Zan, Raven entrait dans la pièce à la hâte sous le regard surpris des gardes qui croyaient pourtant qu'elle avait été emmenée dans une pièce pour être interrogée. C'est alors qu'elle entendit le jeune homme prononcer son nom.

- Zan ! Zan ! Ça va ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui t'a pris d'agir ainsi et de te frapper la tête contre le mirroir ? Oh... mais regardes-moi ça ? Tu as des morceaux de verre partout. dit Raven avant que l'infirmière ne s'approche avec un linge et un bol d'eau tiède pour nettoyer les blessures et voir l'état de son patient.

- Moi ça va, t'inquiètes, ils ont beau être forts, savoir se battre, mais je suis plus rapide qu'eux, plus souple aussi. répondit-elle avec un clein d'oeil au jeune homme.

Une femme aux cheveux rougeâtres entra précipitamment dans la pièce. Les gardes s'écartèrent pour la laisser passer.

Émilia arriva près du jeune homme. Ce dernier avait de nombreuses blessures sur le sommet de la tête. Elle s'adressa à l'infirmière en chef.

- Je veux un rapport détaillé de la situation. Raven ! dit-elle à l'ombre, Je veux également votre version des faits, alors filez et faites-moi un compte-rendu de situation. Je le veux sur mon bureau d'ici une heure !

- Oui Madame, j'y vais de ce pas... répondit Raven en quittant la pièce.

- Messieurs, je veux deux hommes près de ce gamin jusqu'à ce qu'on ait établi les raisons de son état actuel et trouvé une solution pour éviter que ce dernier ne revienne en ces lieux. Ça ne fait même pas 24 heures qu'il est ici et le voici déjà à l'infirmerie, ce n'est pas "normal". Oh et assurez-vous d'avoir le rapport du garde qui devait le tenir à l'oeil. Qu'il soit prêt d'ici une heure également.

Elle avait parlé de manière très autoritaire au personnel de l'établissement.

- Jeune homme, je suis Mlle Brown, la directrice, que s'est-il passé exactement ?

Émilia écouta attentivement les propos du jeune homme. De ce qu'elle en comprenait, c'était que ce dernier était sujet au même genre de crises que son adjoint, Rock Howard, bien qu'elles soient un tantinet différentes. La directrice se demandait si ces médicaments qui maintenaient le calme chez Rock pourraient être adaptés à la crise de ce jeune homme et le maintenir dans un état stable. Émilia jetta un oeil aux gardes qui maintenaient Zan. Elle leur fit un signe de tête et ils lâchèrent prise. L'infirmière s'affaira à nettoyer et à penser les plaies du jeune homme.

- Ne vous en faites pas Zan, nous allons faire notre possible pour faire la lumière sur la situation et faire ce qui s'impose.

Puis, s'adressant à un des gardes ;

- Dites à Néro que je veux également sa version des faits et je veux savoir pourquoi il ne nous a pas informé de l'état de ce jeune homme.

Le garde sortit de la pièce pour aller rejoindre Néro.

Remerciant la nouvelle venue d’un signe de tête qui, malheureusement, n’aide pas du tout l’infirmière a penser ces plaies, puis ensuite aux gardes qui le relâchent, s’amusant intérieurement de compliquer la tache a l’infirmière, il pose ensuite son regard sur la dame aux cheveux rouge.

-Veuillez pardonnez mon impolitesse, mais... j'suis la pourquoi exactement? Et, dame infirmière, pourriez-vous vérifier si mon épaules est bien remise en place? La droite? Elle me fait mal depuis que je me la suis déboité a mon éveil. Oh, hum, merci a vous messieux les gardes, pour m’avoir conduit ici aussi rapidement et efficacement. Je vous en suis vraiment reconnaissant.

- Eh bien, il se trouve que votre dernière réussite criminelle ainsi que l'ingéniosité dont vous avez fait preuve pour la mettre en oeuvre était plutôt intéressante. Nous sommes à la recherche de jeunes prodiges tel que vous pour former la relève de demain. Voilà la raison de votre présence ici.

L'infirmière approuva d'un signe de tête à la requête de ce dernier concernant son épaule. Une fois qu'elle eut terminé de penser les plaies, elle s'affaira à tâter l'endroit que le jeune homme avait mentionné pour détecter les anomalies dans la structure osseuse du jeune homme, comparant les deux côtés respectivement l'un à l'autre. Elle sembla repérer quelque chose, elle tint le bras du côté du déboîtement et dit ;

- Attention, ça va faire un peu mal...

Une seconde plus tard, on entendit un petit bruit et l'infirmière lâcha le bras de ce dernier.

- Voilà... C'est mieux maintenant ?

-Merci pour cette réponse directe et... *crack* sincère. Mais, dame infirmière! Vous auriez put attendre que j’ai terminé ma phrase avant de me replacer l’épaule! Merci, je me sens déjà mieux.

Zan éclate alors d’un grand rire un rien sadique, mais surtout cruel et sauvage, mais reflétant un véritable amusement. Puis, comprenant que ce rire pourrait être interprété comme agressif, il porte la main droite a sa bouche, se racle la gorge, pose la main gauche sur son épaule droite et bouge un peu le bras pour le dégourdir en se levant doucement pour montrer qu’il n’a pas l’intention d’attaquer qui que ce soit. Ce tournant vers la directrice, il la fixe dans les yeux avec un regard légèrement calculateur, montrant que son cerveau prend tout ce qu’il voit, pense et entend en note qui termineront dans un carton poussiéreux dans le hagards des mémoires oubliées dans son cerveau.

-Bien, 2 questions très importantes. La première étant de savoir quand les cours débuterons. La deuciême ce que je peux et dois faire d’ici la.

Continuant de fixer la directrice dans les yeux, il sourit imperceptiblement quand elle fronce les sourcils. Ainsi, très peu de gens supporte la douleur comme lui dans cet établissement, très bon a savoir! D’un ton encore plus froid et posé qu’a la normal, il dit dans un souffle;

-J’ai mal, mais je me suis infligé tellement pire durant mes crises que ceci *pointe son épaule* reviens a me couper le bout du doigt avec une feuille de papier. Et pour vous répondre, s’ils ne m’attaque pas, a moins que je ne demande d’être assommé pour éviter une crise monstre, il n’y aura aucun problème avec les élèves. Je ne leurs ferai pas mal. A moins bien-entendu qu’il me manque énormément de respect, ce que je tacherai de ne pas faire envers eux. Cet endroit est... Dangereux. Je n’irai pas causé plus de problèmes que je ne le doit. La seule chose que je souhaite, ne pas avoir un compagnon de chambre barbant qui empiète sur mon intimité, mais qui est parfois disponible pour une discutions. Bref un connard comme moi.

Souriant a pleine dent, il s’incline devant la directrice, ce redresse et attend la suite

L'infirmière s'excusa pour ne pas avoir attendu qu'il ne termine sa phrase pour lui craquer l'épaule.

- Madame ? J'ai terminé mon compte-rendu...

Puis jettant un regard à Zan.

- Et toi ? Ça va ?

Raven avait terminé son rapport qu'elle avait imprimé et remis en main propre à la directrice. Elle n'aimait pas remettre un document d'une autre manière parce qu'elle ignorait qui pouvait tomber sur le document avant qu'il ne se rende à son destinataire. Mais normalement, elle aurait été discrète dans sa conversation avec la directrice. Le fait est qu'elle voulait voir comment Zan allait puisqu'elle avait été chargé de s'occuper de lui.

Elle remit également une enveloppe scellée à la directrice.

- Ceci est le rapport de Néro. Il m'a chargé de vous le remettre en même temps que le mien. J'espère que cela vous convient Mlle Brown.

Elle tenta de ne pas trop porter attention à Zan, histoire de ne pas se faire suspecter pour sa discussion avec ce dernier.

Émilia ramassa les rapports et feuilleta légèrement celui de Raven.

- Merci Raven.

Émilia regarda tour à tour Raven et Zan et jugea qu'ils avait sûrement des choses à se dire. Elle s'éloigna avec l'infirmière et lui dit ;

- Je veux un suivi régulier avec ce jeune homme sur son état de santé. Vous devrez trouver quelque chose pour calmer Zan pendant ses crises pour ne pas qu'il ne fasse de mal à personne et pour qu'il puisse malgré tout rester alerte. Je ne sais pas s'il y a possibilité qu'il ait un médicament comme celui de Rock Howard, mon adjoint mais ce serait très utile. Vous croyez que c'est réalisable ?
- Eh bien, je crois qu'en faisant un diagnostique précis sur l'état de santé de Zan, nous aurions une meilleure idée de la situation. Par la suite, nous pourrions plus facilement trouver quel médicament pourrait l'aider sans que cela ne nuise à sa santé ou ne crée une dépendance.
- Faites ce que vous pouvez...
- Oui Madame.

Suite à quoi, la directrice sortit de l'infirmerie pour aller déposer les documents sur son bureau et aller se promener...

Souriant de toutes ces dents pour montrer a Raven qu’il se sentait très bien, Zan se tourne ensuite vers l’infirmière.

-Je plaisantais pour l’épaule, le bruit fut parfaitement adapté a la situation et a la phrase. Et, je tiens a vous dire que je suis prêt a subir vos testes et vos fantasme... Hum fantaisies. Et hum, peut-être préféreriez-vous m’attacher? Je ne sais pas si j’entrerai a nouveau en crise pendant vos tests.

Mise a part la blague, le tout a été dit d’un ton très sérieux. Son regard fixer dans les yeux de l’infirmière montre a la fois une peur de se blesser lui-même, et un intérêt pour ces réactions.

L'infirmière le regarda et se mit à rire d'un rire timide. Sa peau prit une teinte rosâtre parce qu'elle n'était pas habituée à ce genre de blague venant des élèves, mais elle dû reconnaître que ce dernier avait un caractère plutôt, spécial...

Raven, qui avait entendu la blague s'approcha du gamin.

- Alors comme ça, on veut se faire attacher hein ?

Elle regarda de son regard amusé avec un sourire charmeur avant de lui chuchotter à l'oreille de manière à ce que personne ne l'entende ;

- Ça peut s'arranger facilement... Il n'y avait qu'à demander... Je pourrais même aller plus loin encore... dit-elle en sortant une paire de menottes très solides et en la faisant cliquer entre ses doigts habiles.

Raven avait un léger penchant pour les dûrs et celui-là non seulement l'était, mais était en plus provocateur à souhait... La jeune femme savait qu'elle risquait de se faire prendre mais elle ne craignait pas tellement les conséquences... Après tout, elle ne faisait que... jouer avec le feu... non ?

Regardant Raven avec une lueur plus qu’amusé dans les yeux, et un intérêt qu’il n’avait pas ressentit depuis longtemps, il dit a voix haute, d’une voix froide, posée et sérieuse qui ne trahis en rien son amusement;

-Tu as ta lame et j’ai mes dents, qui égorge qui en premier? Mais attache moi rapidement, car je n’ai pas envie de prendre de risque avec mes crises. Il y a plusieurs objets qui pourraient se révéler beaucoup plus dangereux pour moi qu’un miroir ici et, bien que ça pourrait ce révéler intéressant, j’ai encore envie de m’amuser un moment avant de crever. Et je crois ne pas être le seul dans cette pièce avec cette envie.

Puis il fait un clin d’œil subtile a Raven et tend gentiment les poignets.

Raven remarqua le regard du jeune homme et ses propos plutôt provocateurs. Sans trop comprendre exactement pourquoi, il provoquait un tel désir en elle qu'elle ignorait si elle allait réussi à le camoufler encore longtemps.

- Ma lame est très coupante, tu serais mort avant même de pouvoir planter tes dents dans ma gorge... à moins que je ne t'en laisse volontairement l'occasion... Sinon, je pourrais bien t'atacher sur ce lit... mais... je pourrais être tentée de ne pas seulement t'atacher tu comprends ? Et vu le monde qu'il y a ici... ce ne serait pas prudent jeune homme... dit-elle avec un sourire qui ne cachait que très peu ses envies perverses.

Raven voyait les images dans sa tête du jeune homme lui mordillant le cou, mais ce n'était pas un contexte meurtrier qu'elle perçevait... Elle tenta de chasser ces images de sa tête mais elles étaient un peu trop profondément encrées pour qu'elle ne puisse les écarter. Puis, n'étant pas certaine si ce dernier pressentait une crise, elle lui demanda ;

- Tu prévois une crise ou bien tu dis ça pour une autre raison ?

-Hum, j’aimerais savoir une chose, ais-je montrer le moindre signe avant-coureur d’une crise dans la salle de bain? Quand je fais de petites crises comme celle la, je ne les sens jamais venir. Les grande et dangereuses, je les sens venir environs 10 minutes a l’avance. Alors, il s’agit autant de ma propre protection que de le votre. J’ai pas envie de crever la gueule ouverte comme un con avant le premier cour, j’ai l’impressions qu’ils seront vraiment intéressants.

Puis, s’assurant que l’infirmière ne regardait pas, il s’approche de l’oreille de la jeune beauté et lui murmure d’un ton plein de promesse;

-Et, comme j’ai dit, les jeunes peuvent tenir toute la nuit. Si tu veux voir les images dans ta tête se produire, autant ne pas attirer l’attention, jouer les bons patients, accepter le traitement et pouvoir se revoir plus tranquillement.

Puis il lui donne un léger baiser sur la joue avant de ce reculer, de lui faire un clin d’œil et de tendre a nouveau les poignets.

Raven avait été surprise qu'il fasse preuve d'autant de retenue, mais encore, qu'il ait deviné le fond de sa pensée. Il devait sûrement avoir des aptitudes que les élèves du groupe "mind" avait... Il faudrait sûrement revoir les notes qu'ils avaient laissés sur Zan pour être certain de ne pas s'être trompé. Si ce dernier était tel que Raven le découvrait, il aurait sûrement un avantage sur sa classe et par le fait même, serait plus redoutable que la plupart des élèves de son groupe. La jeune blonde commençait à s'interroger sur le fait que ce dernier avait peut-être été sous-estimé lorsqu'ils l'avaient mis en première année. Peut-être devraient-ils lui faire passer des tests pour voir si ce dernier était apte à passer au niveau suppérieur... Néanmoins, elle en discuterait avec Néro pour voir ce qui peut être fait... Ce n'était pas à elle de prendre cette décision.

- Je n'ai pas remarqué de signes avant coureurs pour ta crise dans la salle de bain. Il va falloir être prudent. dit-elle afin de changer l'éclat de son regard qu'avait provoqué le garçon.

- Je dois parler à Néro... je dois vérifier certains détails avec lui... dit-elle prudente. Elle lui mit la paire de menotes entre les mains.

- Gardez-les... au cas où vous auriez une crise... où que vous soyez, je saurai où vous trouver...

Elle quitta la pièce d'un pas rapide et calme.

Prenant les menottes avec un grand sourire, il fait au revoir a Raven de la main avant de se tourner voir l’infirmière. Il l’observe préparer les objets utiles pour les testes. Elle semble très professionnelle et il comprend qu’il est entre de bonnes mains. *Si je serais l’infirmier ici, j’en apprendrais beaucoup sur le corps humain par vivisection, mais je crois que je n’aurais pas beaucoup de patients qui survivrais a mes soins.* A cette douce pensée il éclate a nouveau de son rire sadique et cruel. Plaçant un doigt dans les menottes, il s’amuse a les faire tourner autour de celui-ci jusqu’a ce que l’infirmière commence son travail.

-Une seule question, avez-vous déjà pratiqué la vivisection? Sur un humain? Je plaisante. Enchanté Josiane. Je me disais justement que j’étais entre de bonne mains parce que, visiblement, vous savez ce que vous faites et que vous connaissez votre métier. Si j’étais a votre place, je me retrouverais a avoir de gros problèmes parce que je n’aurais presque pas de patients qui survivrais a mes... Soins. Je ne connais rien a rien sur l’art du soin. Une chose dont je dois vous avertir. Je suis amnésique depuis 7 ans alors inutile de me demander de parler de mon enfance. Sinon, je suis prêt.

Zan s’assoit après ces paroles. Il fixe Josiane directement dans les yeux et y vie une leur intéressée qu’il ne comprit pas. Il ne savait qu’une chose, ce n’était pas la même lueur que dans les yeux de Raven. Il choisie donc d’attendre qu’elle lui fasse part de ce qu’elle avait dans la tête.

L'infirmière fut surprise du fait que le jeune homme lui demandait si elle avait déjà pratiqué une vivisection.

- Eh bien, nous préférons le faire sur des animaux morts... J'ai choisi le métier d'infirmière parce que je n'aimais pas voir les gens souffrir et que je voulais les aider... non pour leur faire du mal... répondit l'infirmière qui n'était pas certaine des intentions de Zan quant à la pratique médicale.

- Par contre, je peux vous montrer un vidéo qui démontre cruellement ce que certaines de ces bêtes ont subit et je vous jure, c'est vraiment horrible. J'ai regardé ce vidéo pendant seulement trentes secondes et j'ai dû le refermer parce que j'en avais des hauts le coeur. Mais... si vous le voulez bien, revenons à vous s'il vous plaît. Vous dites que vous êtes amnésique depuis 7 ans c'est exact ? Vous avez une idée de ce qui s'est passé pour que vous le soyez ?

-Pour en avoir une idée, j’en ai une idée. Je revis cet événement a chaque nuit et je m’éveille souvent en criant. Du moins, quand mon sommeil est naturel. J’avais 10 ans quand j’ai perdu la mémoire. Un accident de voiture mortel. 3 voitures, 7 morts, et moi qui fut le seul survivant. Je suis revenu a moi a 5 mètres de l’accident, donc je n’ai pas la moindre possibilité de savoir dans quel voiture j’étais et je n’en ai pas envie. J’ai eu une énorme bosse sur le front pendant 2 mois suite a l’accident, j’en ai conclus que c’est suite au choc a la tête que j’ai perdu la mémoire. Je ne me souviens pas de ma famille, pas de mon nom, encore moins de l’école. Par contre, je sais une chose. Je devais être un excellent étudiant puisque je n’ai pas prit de cours suite a l’accident et j’ai de bonnes connaissance dans plusieurs domaines. Quoi que... J’ai lut beaucoup depuis, peut-être est-ce lié?

Pas le moindre mouvement, Zan ne fait que répondre d’une façon calme a la question. Ces yeux sont froid, aucune émotion ne si dessine, comme si le souvenir de l’accident n’étais que le souvenir d’un mauvais rhume dans sa tête.

L'infirmière observait la façon dont Zan décrivait sa vision des événements. Elle était plutôt structurée, il expliquait avec clareté tout ce dont il se souvenait et il a même un descriptif plutôt détaillé de ce passé qui s'est brouillé.

À vrai dire, il venait de répondre à plusieurs questions de son diagnostique d'un trait. Alors elle s'affaira à prendre son poulx, sa tension artérielle et sa respiration. Tout avait l'air parfaitement normal. Elle nota les données dans le formulaire qui avait été préparé à cet effet.

- Alors... parlez-moi de ces crises voulez-vous ? Avez-vous remarqué à quel moment elles apparaissent ? Y-a-t'il quelque chose de particulier qui les provoquent ? Un moment, un endroit où vous êtes touché, un stimuli quelqu'il soit qui pourrait nous révéler que vous allez être en crise dans les prochaines secondes ? Avez-vous observé quelque chose d'anormal pendant ces spasmes ? Comment vous vous sentez à ce moment là ? Êtes-vous conscient, inconscient ?

Sous l’avalanche de question, Zan éclate a nouveau de son rire si caractéristique. Posant la cheville droite sur son genou gauche, son coude droit su son mollet et son menton dans sa main, il écoute très attentivement les questions, les mémorise et commence a y répondre dans l’ordre.

-Je veux bien vous parler de ces crises, après tout l’ordre qui vous a été donné est de m’aider a les contrôler. Les deux moments ou je suis aptes a remarquer quand elle vont se produire sont quand je suis sur le point de mourir parce qu’on me bat ou quand une grande crise venir. J’ai alors un laps de temps de 10 minutes pour me faire assommer, attacher, maîtrisé ou enfermé. La dernière option se soldant souvent par des blessures que je me ferais moi-même. Pour les petites, une parole de ma part ou de la part de quelqu’un, jamais la même et je ne me souviens jamais de ce qui l’a provoqué.

-Pour l’anormalité, oui, j’ai remarqué une chose. Ces spasmes ne sont pas douloureux, ni agréable, ils sont simplement... Comme des influx électrique de très faible intensité qui obligent mes muscles a bouger d’eux même. Je ne ressent rien a ces moments car je ne suis conscient de rien. Par contre, j’ai put répondre pour les spasmes parce que j’en ai parfois en dehors des crises.